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Ryxlotl- Messages : 130
Date d'inscription : 23/01/2019
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[Intro Damnés p.2] Second Signe
Ven 12 Fév - 23:32
Le mois de Nulvenis était arrivé, et avec lui la Saison du Déclin. Jamais auparavant dans l'Histoire, les nuits ne furent aussi longues, les journées, aussi courtes. La brume surnaturelle, venue deux mois auparavant, a fini de s'étendre sur tout le continent. Les grandes villes sont toujours à l'abri, grâce aux services des mages, qui rapportent cependant que la pression exercée sur leurs protections s'intensifient.
Les voyages se raréfient, il est devenu particulièrement périlleux de s'aventurer sur les routes et même des groupes d'une vingtaines de personnes se sont tout simplement évanouis dans la brume. Les brigands et autres vagabonds ont tout simplement disparu. Impossible d'affirmer avec certitude leur décès cependant. Peut-être ont-ils trouvé un moyen de protection.
Les petits villages, plus ou moins isolés, n'ont eût aucune chance. Leur population, décimée par les horreurs du brouillard.
Territoire des orcs Thar
La nuit venait de tombée, un chaman du clan danse et chante, un rituel destiné à invoquer un ancêtre pour lui demander conseil.
Son invocation terminée, il attend, de longues minutes. Jusqu'à se dire que l'appel à peut-être échouer. Il est devenu compliqué d'appeler les esprits. Mais sa patience paie, et la silhouette éthérée d'un défunt se constitue devant lui..
Le chaman s'aperçoit tout de suite que quelque chose ne va pas. Le spectre n'a aucune sympathie pour lui, il est le visage de la mort manifeste, ses orbites vides et noires, hypnotiques. L'air est glacial.
Quand des guerriers du clan pénètrent dans la tente, alertés par les cris du chaman, il est déjà trop tard. Il gît, sans yeux, le visage dégoulinant d'une matière noire.
Cathédrale d'Enguerrand, Orlana
Le vent souffle, rageur, cette nuit là, le long d'une avenue de la capitale. Les torchères sont soufflées, une par une, par une forme qui progresse rapidement.
Les portes de la cathédrale s'ouvre avec fracas et un amas de ténèbres pénètre dans le lieu saint. Ses yeux, par dizaines, scrutent intensément l'intérieur. L'être remonte l'allée, lévitant paisiblement au dessus du sol. Des tentacules du même brouillard noir sondent son environnement proche. A leur contact, la pierre s'effrite et le bois pourri en quelques secondes.
Deux gardes en faction se dirigent vers lui, arme au poing. A mi-chemin, une onde invisible les frappe et les réduit en tas de poussières et d'os. Un clerc de corvée de rangement court et appelle à l'aide. Il arrive miraculeusement à faire sonner les cloches, deux fois.
Son corps momifié tient encore la corde après sa mort.
La chose poursuit la désacralisation du lieu, détruisant l'autel et souillant les effigies. Ayant provoqué suffisamment de désordre, et réagissant au son des renforts de l'Ordre, elle choisit de prendre le large.
Comme une tempête, elle fait voler cierges, bancs et morceaux de pierre. Elle brise les vitraux et prend son envol.
Les soldats en entrant sont face à une dévastation complète.
Abords de la forêt des Lyraphonils
Une pulsation dans l'air puis une déchirure. Une faille, noire et cosmique. Les émanations impossibles changent la nature, distordent les plantes et empoisonnent la vie, à des kilomètres à la ronde. Quelque chose s'en extirpe. "Il" fouille la terre d'un appendice.
Quelques minutes plus tard, le portail se referme, et "Il" prend la route du nord, balafrant la principauté d'Aphon d'une traînée de mort. Avant le petit matin, "Il" y est. Un champ de bataille, récent. "Il" lève sa gueule vers le ciel et lance un appel, inaudible pour les oreilles, assourdissant pour les sens magiques.
Son maître est en chemin.
Seraphon, capitale d'Aphon
Dans une ruelle, l'entité finit de s'habiller. Sa nouvelle enveloppe de chair la confinait, et elle devait déployer de grands efforts pour contenir son essence à l'intérieur. C'était un détail crucial pour maintenir son déguisement. Elle avait observé cette ville durant un mois entier, et avait conclu que ces prêtres du Chuchoteur étaient parfaits pour elle. Maintenant qu'elle avait le corps de l'un d'entre eux, elle devait nourrir son maître. Et elle connaissait un bon moyen pour y parvenir.
Elle se mit en route, en claudiquant, vers la bibliothèque. En chemin, elle déroba la lumière des cristaux-lanternes qu'elle croisa et dégrada considérablement la chaussée. Elle avait eût l'intention de briser des fenêtres, avant de se rappeler que son maître avait un autre agent dédié au désordre et au déclin ici.
Arrivée à la bibliothèque, elle se joua des serrures et sécurités et pénétra à l'intérieur de la bâtisse. Ensuite, trouver un pantin ne fut pas bien compliqué, même à cette heure de la nuit. Mimer l'un de ces prêtres et user de télépathie était un jeu d'enfant. Bientôt, une section entière de la bibliothèque se retrouva en feu. L'entité avait choisi tout particulièrement de détruire ce qui avait trait aux lois, aux coutumes, aux autres royaumes, aux traités diplomatiques et commerciaux, aux généalogies...
Beaucoup de choses qui représentaient l'ordre, l'évolution. Elle avait l'intention de s'attaquer au progrès mais le temps lui manqua. Elle prit la fuite, non sans dérober la vie de son pantin, pour n'en laisser qu'une momie. Elle abandonna son corps-vêtements à l'entrée de la bibliothèque et rejoignit les ténèbres de la nuit.
L'esprit, intangible, invisible et informe, passe au travers des murs. Il venait juste d'être arraché à sa mort, à un autre royaume, par quelque chose. Il était faible et confus. Et furieux. Enragé même. Dévoré par un désir de vengeance, rongé par les dernières souffrances de son vivant.
"Il" lui avait dit quoi faire. "Il" lui avait dit où aller.
Il entra dans une maisonnette. Des gens de basse extraction. Il les observa dans leur sommeil. Il commencerait par eux.
Par un incendie. Il avait toujours eût une affinité avec le feu.
Et enfin, perceptible sur l'entièreté du continent, une onde dans le sol, un frémissement de la terre.
Dans le ciel, les nuages s'agglomèrent, tempétueux, alors que des courants de magie, invisibles mais très intenses, tournoient, haut, et s'abattent dans divers royaumes.
Quelle calamité apportent-ils ?
L'Ordre d'Enguerrand rassemble une expédition pour enquêter sur l'entité qui a pénétré dans leur sanctuaire.
La cité de Beaurocher n'a pas donné signe de vie depuis plus d'une semaine. Ceux qui y sont partis ne sont pas revenus.
Trois garnisons de l'Ordre de Gontran font face à une épidémie, un peu moins de deux cents soldats sont affectés et cloués au lit.
Les abords de Lyraphon se meurent, la forêt est victime de quelque chose.
[Postez en réponse à laquelle de ces quatre missions vous voulez participer. Héros uniquement]
Les voyages se raréfient, il est devenu particulièrement périlleux de s'aventurer sur les routes et même des groupes d'une vingtaines de personnes se sont tout simplement évanouis dans la brume. Les brigands et autres vagabonds ont tout simplement disparu. Impossible d'affirmer avec certitude leur décès cependant. Peut-être ont-ils trouvé un moyen de protection.
Les petits villages, plus ou moins isolés, n'ont eût aucune chance. Leur population, décimée par les horreurs du brouillard.
Territoire des orcs Thar
La nuit venait de tombée, un chaman du clan danse et chante, un rituel destiné à invoquer un ancêtre pour lui demander conseil.
Son invocation terminée, il attend, de longues minutes. Jusqu'à se dire que l'appel à peut-être échouer. Il est devenu compliqué d'appeler les esprits. Mais sa patience paie, et la silhouette éthérée d'un défunt se constitue devant lui..
Le chaman s'aperçoit tout de suite que quelque chose ne va pas. Le spectre n'a aucune sympathie pour lui, il est le visage de la mort manifeste, ses orbites vides et noires, hypnotiques. L'air est glacial.
Quand des guerriers du clan pénètrent dans la tente, alertés par les cris du chaman, il est déjà trop tard. Il gît, sans yeux, le visage dégoulinant d'une matière noire.
Cathédrale d'Enguerrand, Orlana
Le vent souffle, rageur, cette nuit là, le long d'une avenue de la capitale. Les torchères sont soufflées, une par une, par une forme qui progresse rapidement.
Les portes de la cathédrale s'ouvre avec fracas et un amas de ténèbres pénètre dans le lieu saint. Ses yeux, par dizaines, scrutent intensément l'intérieur. L'être remonte l'allée, lévitant paisiblement au dessus du sol. Des tentacules du même brouillard noir sondent son environnement proche. A leur contact, la pierre s'effrite et le bois pourri en quelques secondes.
Deux gardes en faction se dirigent vers lui, arme au poing. A mi-chemin, une onde invisible les frappe et les réduit en tas de poussières et d'os. Un clerc de corvée de rangement court et appelle à l'aide. Il arrive miraculeusement à faire sonner les cloches, deux fois.
Son corps momifié tient encore la corde après sa mort.
La chose poursuit la désacralisation du lieu, détruisant l'autel et souillant les effigies. Ayant provoqué suffisamment de désordre, et réagissant au son des renforts de l'Ordre, elle choisit de prendre le large.
Comme une tempête, elle fait voler cierges, bancs et morceaux de pierre. Elle brise les vitraux et prend son envol.
Les soldats en entrant sont face à une dévastation complète.
Abords de la forêt des Lyraphonils
Une pulsation dans l'air puis une déchirure. Une faille, noire et cosmique. Les émanations impossibles changent la nature, distordent les plantes et empoisonnent la vie, à des kilomètres à la ronde. Quelque chose s'en extirpe. "Il" fouille la terre d'un appendice.
Quelques minutes plus tard, le portail se referme, et "Il" prend la route du nord, balafrant la principauté d'Aphon d'une traînée de mort. Avant le petit matin, "Il" y est. Un champ de bataille, récent. "Il" lève sa gueule vers le ciel et lance un appel, inaudible pour les oreilles, assourdissant pour les sens magiques.
Son maître est en chemin.
Seraphon, capitale d'Aphon
Dans une ruelle, l'entité finit de s'habiller. Sa nouvelle enveloppe de chair la confinait, et elle devait déployer de grands efforts pour contenir son essence à l'intérieur. C'était un détail crucial pour maintenir son déguisement. Elle avait observé cette ville durant un mois entier, et avait conclu que ces prêtres du Chuchoteur étaient parfaits pour elle. Maintenant qu'elle avait le corps de l'un d'entre eux, elle devait nourrir son maître. Et elle connaissait un bon moyen pour y parvenir.
Elle se mit en route, en claudiquant, vers la bibliothèque. En chemin, elle déroba la lumière des cristaux-lanternes qu'elle croisa et dégrada considérablement la chaussée. Elle avait eût l'intention de briser des fenêtres, avant de se rappeler que son maître avait un autre agent dédié au désordre et au déclin ici.
Arrivée à la bibliothèque, elle se joua des serrures et sécurités et pénétra à l'intérieur de la bâtisse. Ensuite, trouver un pantin ne fut pas bien compliqué, même à cette heure de la nuit. Mimer l'un de ces prêtres et user de télépathie était un jeu d'enfant. Bientôt, une section entière de la bibliothèque se retrouva en feu. L'entité avait choisi tout particulièrement de détruire ce qui avait trait aux lois, aux coutumes, aux autres royaumes, aux traités diplomatiques et commerciaux, aux généalogies...
Beaucoup de choses qui représentaient l'ordre, l'évolution. Elle avait l'intention de s'attaquer au progrès mais le temps lui manqua. Elle prit la fuite, non sans dérober la vie de son pantin, pour n'en laisser qu'une momie. Elle abandonna son corps-vêtements à l'entrée de la bibliothèque et rejoignit les ténèbres de la nuit.
L'esprit, intangible, invisible et informe, passe au travers des murs. Il venait juste d'être arraché à sa mort, à un autre royaume, par quelque chose. Il était faible et confus. Et furieux. Enragé même. Dévoré par un désir de vengeance, rongé par les dernières souffrances de son vivant.
"Il" lui avait dit quoi faire. "Il" lui avait dit où aller.
Il entra dans une maisonnette. Des gens de basse extraction. Il les observa dans leur sommeil. Il commencerait par eux.
Par un incendie. Il avait toujours eût une affinité avec le feu.
Et enfin, perceptible sur l'entièreté du continent, une onde dans le sol, un frémissement de la terre.
Dans le ciel, les nuages s'agglomèrent, tempétueux, alors que des courants de magie, invisibles mais très intenses, tournoient, haut, et s'abattent dans divers royaumes.
Quelle calamité apportent-ils ?
L'Ordre d'Enguerrand rassemble une expédition pour enquêter sur l'entité qui a pénétré dans leur sanctuaire.
La cité de Beaurocher n'a pas donné signe de vie depuis plus d'une semaine. Ceux qui y sont partis ne sont pas revenus.
Trois garnisons de l'Ordre de Gontran font face à une épidémie, un peu moins de deux cents soldats sont affectés et cloués au lit.
Les abords de Lyraphon se meurent, la forêt est victime de quelque chose.
[Postez en réponse à laquelle de ces quatre missions vous voulez participer. Héros uniquement]
InvitéInvité
Re: [Intro Damnés p.2] Second Signe
Dim 14 Fév - 2:26
Pour participer aux évènements de beaurocher, le royaume d'Alhembra envoie 3 héros:
-Sydinya
-Armile
-Raflenar
-Sydinya
-Armile
-Raflenar
Nath Launel- Messages : 9
Date d'inscription : 03/01/2019
Re: [Intro Damnés p.2] Second Signe
Lun 15 Fév - 17:58
Nath et Davlan se rendront en forêt. Lyraphon
Vako- Messages : 85
Date d'inscription : 06/03/2019
Re: [Intro Damnés p.2] Second Signe
Lun 15 Fév - 20:37
Maessia et 2 équipes de Vakos pour Orlana
Sylver I- Messages : 42
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: [Intro Damnés p.2] Second Signe
Lun 15 Fév - 20:49
-- L'Aphone & Xyphos pour Lyraphon
-- Vyren & Cairn pour Gontrand
-- Vyren & Cairn pour Gontrand
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