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Le JugeAdmin- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018 
Le Conseil d'Or
Dim 17 Jan - 13:11
L'on pourrait dire du palais impérial qu'il est grandiose, et toujours insulter les architectes qui ont participé à son érection. De gigantesques colonnes, un faste ayant probablement valu une fortune équivalente à ce qu'il faudrait pour acheter un royaume, et toujours avoir de quoi en emplir les trésoreries. Les tapisseries qui y sont disposés n'ont d'autre nom que celui de chef d'oeuvre, et les couloirs sont assez larges pour faire passer plusieurs hommes -- ou créatures -- de front sans avoir à trop s'approcher des murs ou frôler les candélabres suspendus au dessus de la tête des passants.
En un jour aussi clair, l'arrière du troisième étage, auquel l'accès est fait par le biais d'escaliers qui coïncident avec le chemin menant aux appartements des résidents permanents du palais, sont baignés de la douce musique d'un violon émanant de l'une des chambres et se répercutant dans les grands couloirs. Certains badauds s'arrêtent près d'une porte pour écouter, forçant quiconque veut traverser à jouer un peu des coudes, une distance d'un mètre étant nécessaire pour ne pas se trouver à portée de bras d'une grande silhouette aux cheveux rouges, longs, postée devant la porte.
L'arrière du troisième étage, donc, se termine sur un duo de grandes portes usuellement fermées et gardées par de tout aussi imposantes statues au matériau indéfinissable, représentant deux créatures anthropomorphes, comme un mélange entre un elfe, un homme et un orc, chacune tenant une gigantesque épée, pointant vers le sol.
Aujourd'hui, les grandes portes sont ouvertes, et mènent sur une salle couvertes des armoiries d'Enguerrand, et de ses couleurs dans les tapisseries, broderies et décorations diverses qui recouvrent chaque morceau de cette salle. De l'extérieur de la salle, une grande table de marbre blanc est disposée. À sa tête, un fauteuil brodé de rouge où siège un au regard dur, présidant. Au dessus de lui, une bannière, celle d'Enguerrand, laisse tomber la pointe du tissu juste au dessus du siège.
Le symbole est très clair.
En un jour aussi clair, l'arrière du troisième étage, auquel l'accès est fait par le biais d'escaliers qui coïncident avec le chemin menant aux appartements des résidents permanents du palais, sont baignés de la douce musique d'un violon émanant de l'une des chambres et se répercutant dans les grands couloirs. Certains badauds s'arrêtent près d'une porte pour écouter, forçant quiconque veut traverser à jouer un peu des coudes, une distance d'un mètre étant nécessaire pour ne pas se trouver à portée de bras d'une grande silhouette aux cheveux rouges, longs, postée devant la porte.
L'arrière du troisième étage, donc, se termine sur un duo de grandes portes usuellement fermées et gardées par de tout aussi imposantes statues au matériau indéfinissable, représentant deux créatures anthropomorphes, comme un mélange entre un elfe, un homme et un orc, chacune tenant une gigantesque épée, pointant vers le sol.
Aujourd'hui, les grandes portes sont ouvertes, et mènent sur une salle couvertes des armoiries d'Enguerrand, et de ses couleurs dans les tapisseries, broderies et décorations diverses qui recouvrent chaque morceau de cette salle. De l'extérieur de la salle, une grande table de marbre blanc est disposée. À sa tête, un fauteuil brodé de rouge où siège un au regard dur, présidant. Au dessus de lui, une bannière, celle d'Enguerrand, laisse tomber la pointe du tissu juste au dessus du siège.
Le symbole est très clair.
Angaram- Messages : 134
Date d'inscription : 05/06/2018
Re: Le Conseil d'Or
Dim 17 Jan - 14:32
Une procession s'avance dans les couloirs du palais impérial. Des hommes en armes, des chevaliers, des prêtres, des porteurs de bannières.
Sur le chemin de cette troupe, tous s'écartent. En tête, le capitaine Andaran, tête découverte, flanqué de deux de ses chevaliers armés d'un fléau à une main et d'un bouclier.
Derrière eux, un porte bannière tenant un étendard aux couleurs d'Enguerrand.
Ce porteur de bannière est suivi par Benatius Salmus, préfet de la forteresse des Ballades, flanqué lui aussi de deux hommes. Des gardes du reliquaire en armure blanche éclatante avec une hallebarde et une arbalète dans le dos.
Viennent ensuite cinq mages entonnant une prière à Enguerrand. Ils sont menés par un homme entièrement armuré et qui porte contre son flanc un terrible livre. L'homme, Bohémond le conteur, chante aussi.
Derrière arrivent deux apôtres. Les plus redoutables chevaliers que l'Empire compte dans ses rangs. Chacun de ces hommes est un combattant hors pair, ayant voué sa vie à l'Ordre ainsi qu'à Enguerrand. Ils tiennent tous deux leur lance pointée vers le ciel et au bout de celles-ci flottent un fanion aux couleurs de l'Ordre des Apôtres: Un soleil rouge barré d'une épée dorée sur fond orange et or.
Les deux apôtres sont suivis respectivement par Lucie des Ballades et Manar Fortin.
Enfin s'avance Angaram des ballades à la suite de sa compagne et de son mentor. Le champion de la ruine marche de son pas toujours raide, couvert entièrement par son armure blanche et or de commandant. Il émane de lui une lumière dorée ainsi qu'un sentiment d'incroyable pureté. Cet homme ou plutôt, cet elfe irradie des valeurs d'Enguerrand: Courage, Sacrifice, Justice, Lumière, Bonté, Vie, Prospérité, Loyauté et Rédemption.
Pourtant...lui pend contre le torse une relique funeste. Le fer d'une hache souillée d'un sang qui ne sèche jamais, passé autour de son cou par une lourde chaîne. Un rappel permanent de son sinistre passé.
A ses côtés se trouvent ses deux écuyères.
Tous entreront dans la salle d'audience et iront se placer sur les côtés pour qu'Angaram puisse s'avancer au centre.
Sur le chemin de cette troupe, tous s'écartent. En tête, le capitaine Andaran, tête découverte, flanqué de deux de ses chevaliers armés d'un fléau à une main et d'un bouclier.
Derrière eux, un porte bannière tenant un étendard aux couleurs d'Enguerrand.
Ce porteur de bannière est suivi par Benatius Salmus, préfet de la forteresse des Ballades, flanqué lui aussi de deux hommes. Des gardes du reliquaire en armure blanche éclatante avec une hallebarde et une arbalète dans le dos.
Viennent ensuite cinq mages entonnant une prière à Enguerrand. Ils sont menés par un homme entièrement armuré et qui porte contre son flanc un terrible livre. L'homme, Bohémond le conteur, chante aussi.
Derrière arrivent deux apôtres. Les plus redoutables chevaliers que l'Empire compte dans ses rangs. Chacun de ces hommes est un combattant hors pair, ayant voué sa vie à l'Ordre ainsi qu'à Enguerrand. Ils tiennent tous deux leur lance pointée vers le ciel et au bout de celles-ci flottent un fanion aux couleurs de l'Ordre des Apôtres: Un soleil rouge barré d'une épée dorée sur fond orange et or.
Les deux apôtres sont suivis respectivement par Lucie des Ballades et Manar Fortin.
Enfin s'avance Angaram des ballades à la suite de sa compagne et de son mentor. Le champion de la ruine marche de son pas toujours raide, couvert entièrement par son armure blanche et or de commandant. Il émane de lui une lumière dorée ainsi qu'un sentiment d'incroyable pureté. Cet homme ou plutôt, cet elfe irradie des valeurs d'Enguerrand: Courage, Sacrifice, Justice, Lumière, Bonté, Vie, Prospérité, Loyauté et Rédemption.
Pourtant...lui pend contre le torse une relique funeste. Le fer d'une hache souillée d'un sang qui ne sèche jamais, passé autour de son cou par une lourde chaîne. Un rappel permanent de son sinistre passé.
A ses côtés se trouvent ses deux écuyères.
Tous entreront dans la salle d'audience et iront se placer sur les côtés pour qu'Angaram puisse s'avancer au centre.
- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018
Re: Le Conseil d'Or
Lun 18 Jan - 0:08
Alors que toute la procession entre, piétinant les tapis et s'alignant dans un capharnaüm de cliquetis d'armures et d'armes, le regard de l'elfe se fait de plus en plus dur. Sa mâchoire se contracte face à cette démonstration militaire, et il fixe par delà les colonnes de chevaliers qui entrent. Son regard se plante directement dans les fentes du casque d'Angaram dès que ce dernier apparaît, et ne le quitte plus. Un instant, l'on pourrait croire qu'il est sur le point d'explorer d'une rage sourde et glaciale, mais son masque disparaît soudain derrière un air plus serein, comme s'il s'était agi d'une illusion.
Alors que la procession entre, elle découvre que la table n'était pas réellement faite d'un seul bloc. Elle s'étend sur les côtés de la salle, et de chaque côté, une avancée vers les murs adjacents aux portes laissent un espace au centre, vide, sinon constitué d'un tapis marqué d'un œil d'or sur fond rouge. La pupille de l'œil correspond au centre exacte de la salle. Pour l'occasion, un siège y a été disposé.
Un seul, siège.
À la gauche d'Angaram sont assis deux hommes dont les cheveux blancs témoignent d'un âge très avancé. L'un porte une lourde armure aux teintes de bronze et d'or, avec une puissante barbe grise qui serait presque l'égale de certaines barbes naines. Ses épaules sont si larges que son siège peine à les contenir, et son visage semble taillé dans la roche. Au dessus de lui, la bannière d'Arvaire est marquée en son sein des armoiries d'Enguerrand.
À sa droite, siégeant plus près de la porte, ceint d'un vêtement cérémonial rouge et or et d'une cape noire entourant ses épaules. L'homme est enfoncé dans son siège, et ses yeux gris transpercent tout un chacun comme deux traits d'arbalète. La bannière d'Uricheg frappée des armoiries d'Enguerrand tombe an dessus de sa tête, et ne fait rien pour réduire l'aura malaisante de cet homme.
Face à lui, près de la porte, un homme qu'Angaram connaît bien. Surmonté de la bannière d'Aphrodie et se démarquant par un air aimable et avenant, couronné de cheveux bruns lui tombant au milieu de la nuque et caractérisé par des yeux de la couleur de l'or. Un bouclier est posé contre le côté de son siège. Il réserve un regard à son subalterne chargé de mise en garde, et d'un soupçon de reproche.
À sa propre droite et surmontée de la bannière du royaume austral, une jeune femme, rousse, en robe rouge et or et au visage similaire à celui des peintures de vieilles ancêtres, fixe cette procession avec une certaine forme d'intérêt. Ses yeux verts sont si pâles qu'on croirait y voir danser des fantômes, à vrai dire, il est très difficile de la fixer dans les yeux. Un sourire fin étire ses lèvres, alors qu'elle murmure quelque chose à une personne derrière elle, sur sa propre droite, un sixième homme.
Blond, de bleu et d'or vêtu et la tête ceinte d'un cercle de fer blanc surmonté d'un saphir, l'homme dénote très clairement avec le reste de l'assemblée. Ses yeux bleus ne quittent pas Angaram des yeux, et un air très intéressé peint son visage. Sa main droite caresse une boule de cristal bleue posée sur ses genoux, tandis qu'il répond distraitement à la femme à sa gauche. Les mages de la suite d'Angaram peuvent sentir émaner de lui comme une sorte de vrombissement constant.
Enfin, l'elfe face à eux n'a pas quitté Angaram des yeux. Son visage lui est familier, d'une autre vie, peut-être même de deux. Son regard inquisiteur est plongé dans les fentes du casque d'Angaram, comme s'il sondait son âme. Ses yeux balaient un instant la troupe de chevaliers qui accompagne le Champion avec un air de dégoût mimé. Derrière Angaram, les portes se referment comme poussées par des serviteurs fantômes. Lorsque le fracas de ces dernières a fini de jeter le silence dans la salle, l'elfe prend la parole.
En elfique.
"On se retrouve, Angaram des Ballades."
Une voix familière à Angaram. Très familière, même.
Il reprend d'une voix plus cérémonieuse, en commun cette fois.
"Tu te trouves devant le Conseil d'Or, chevalier. Avance et présente ton visage et ton nom, à Enguerrand et à son Conseil."
[HRP]
[Les mages peuvent effectuer un test de Se. M et / ou d'intelligence, s'ils le souhaitent, concernant le blond, l'elfe, et la rousse].
Alors que la procession entre, elle découvre que la table n'était pas réellement faite d'un seul bloc. Elle s'étend sur les côtés de la salle, et de chaque côté, une avancée vers les murs adjacents aux portes laissent un espace au centre, vide, sinon constitué d'un tapis marqué d'un œil d'or sur fond rouge. La pupille de l'œil correspond au centre exacte de la salle. Pour l'occasion, un siège y a été disposé.
Un seul, siège.
À la gauche d'Angaram sont assis deux hommes dont les cheveux blancs témoignent d'un âge très avancé. L'un porte une lourde armure aux teintes de bronze et d'or, avec une puissante barbe grise qui serait presque l'égale de certaines barbes naines. Ses épaules sont si larges que son siège peine à les contenir, et son visage semble taillé dans la roche. Au dessus de lui, la bannière d'Arvaire est marquée en son sein des armoiries d'Enguerrand.
À sa droite, siégeant plus près de la porte, ceint d'un vêtement cérémonial rouge et or et d'une cape noire entourant ses épaules. L'homme est enfoncé dans son siège, et ses yeux gris transpercent tout un chacun comme deux traits d'arbalète. La bannière d'Uricheg frappée des armoiries d'Enguerrand tombe an dessus de sa tête, et ne fait rien pour réduire l'aura malaisante de cet homme.
Face à lui, près de la porte, un homme qu'Angaram connaît bien. Surmonté de la bannière d'Aphrodie et se démarquant par un air aimable et avenant, couronné de cheveux bruns lui tombant au milieu de la nuque et caractérisé par des yeux de la couleur de l'or. Un bouclier est posé contre le côté de son siège. Il réserve un regard à son subalterne chargé de mise en garde, et d'un soupçon de reproche.
À sa propre droite et surmontée de la bannière du royaume austral, une jeune femme, rousse, en robe rouge et or et au visage similaire à celui des peintures de vieilles ancêtres, fixe cette procession avec une certaine forme d'intérêt. Ses yeux verts sont si pâles qu'on croirait y voir danser des fantômes, à vrai dire, il est très difficile de la fixer dans les yeux. Un sourire fin étire ses lèvres, alors qu'elle murmure quelque chose à une personne derrière elle, sur sa propre droite, un sixième homme.
Blond, de bleu et d'or vêtu et la tête ceinte d'un cercle de fer blanc surmonté d'un saphir, l'homme dénote très clairement avec le reste de l'assemblée. Ses yeux bleus ne quittent pas Angaram des yeux, et un air très intéressé peint son visage. Sa main droite caresse une boule de cristal bleue posée sur ses genoux, tandis qu'il répond distraitement à la femme à sa gauche. Les mages de la suite d'Angaram peuvent sentir émaner de lui comme une sorte de vrombissement constant.
Enfin, l'elfe face à eux n'a pas quitté Angaram des yeux. Son visage lui est familier, d'une autre vie, peut-être même de deux. Son regard inquisiteur est plongé dans les fentes du casque d'Angaram, comme s'il sondait son âme. Ses yeux balaient un instant la troupe de chevaliers qui accompagne le Champion avec un air de dégoût mimé. Derrière Angaram, les portes se referment comme poussées par des serviteurs fantômes. Lorsque le fracas de ces dernières a fini de jeter le silence dans la salle, l'elfe prend la parole.
En elfique.
"On se retrouve, Angaram des Ballades."
Une voix familière à Angaram. Très familière, même.
Il reprend d'une voix plus cérémonieuse, en commun cette fois.
"Tu te trouves devant le Conseil d'Or, chevalier. Avance et présente ton visage et ton nom, à Enguerrand et à son Conseil."
[HRP]
[Les mages peuvent effectuer un test de Se. M et / ou d'intelligence, s'ils le souhaitent, concernant le blond, l'elfe, et la rousse].
InvitéInvité
Re: Le Conseil d'Or
Mer 20 Jan - 18:35
Se tenant juste derrière à droite d'Angaram, Alyana senti les forces magiques des seigneurs assis à la table. L'elfe dit à Angaram quelque chose qu'elle ne compris pas. Impressionnée de voir autant de personnalités en un même endroit, Alyana se senti bien peu de chose à côté d'eux.
[HRP]
Jet 1: Int (76)
Jet 2: Se.M (65)
[/HRP]
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Jet 2: Se.M (65)
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- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
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Re: Le Conseil d'Or
Mer 20 Jan - 18:35
Le membre 'Shangxiang' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'D100' : 100, 21
'D100' : 100, 21
- Angaram
- Messages : 134
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Re: Le Conseil d'Or
Mer 20 Jan - 19:38
Le champion de la ruine s'avancera, sa démarche raide, comme elle l'a toujours été. D'une main, il retire son heaume et le cale sous son aisselle.
Pour la première fois, en public, Angaram retire cette pièce d'armure lui couvrant le visage, révélant ainsi de longs cheveux blonds encadrant un visage fin et anguleux au teint d'albâtre. Un elfe.
En elfique tout en inclinant légèrement la tête sur le côté.
"Nous nous retrouvons, oui. Et il est heureux que ce message ne fut jamais transmis, Solandas fils d'Olroviel." Sa tête bascule à nouveau droite le temps qu'il termine cette intervention.
Il enchaîne en langue commune.
"Archiérarques. Roi Aren." Il prend le temps d'incliner la tête envers chaque personne présente, pour les saluer. Toutefois, bien qu'il se soit avancé dans la salle, Angaram ne manifeste aucun signe de vouloir s'asseoir.
"Le conseil m'a convoqué. Je suis donc venu m'enquérir de la raison." Il fixe Barandas alors qu'il termine.
Près de l'entrée de la pièce, Lucie scrutera avec attention les hommes et la femme attablés. Elle se laissera guider par son intuition et sa sensibilité à la magie alors qu'elle les observe en détails.
[hrp]
Se.M 75
Pour la première fois, en public, Angaram retire cette pièce d'armure lui couvrant le visage, révélant ainsi de longs cheveux blonds encadrant un visage fin et anguleux au teint d'albâtre. Un elfe.
En elfique tout en inclinant légèrement la tête sur le côté.
"Nous nous retrouvons, oui. Et il est heureux que ce message ne fut jamais transmis, Solandas fils d'Olroviel." Sa tête bascule à nouveau droite le temps qu'il termine cette intervention.
Il enchaîne en langue commune.
"Archiérarques. Roi Aren." Il prend le temps d'incliner la tête envers chaque personne présente, pour les saluer. Toutefois, bien qu'il se soit avancé dans la salle, Angaram ne manifeste aucun signe de vouloir s'asseoir.
"Le conseil m'a convoqué. Je suis donc venu m'enquérir de la raison." Il fixe Barandas alors qu'il termine.
Près de l'entrée de la pièce, Lucie scrutera avec attention les hommes et la femme attablés. Elle se laissera guider par son intuition et sa sensibilité à la magie alors qu'elle les observe en détails.
[hrp]
Se.M 75
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Mer 20 Jan - 19:38
Le membre 'Angaram' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'D100' : 57
'D100' : 57
- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018
Re: Le Conseil d'Or
Ven 22 Jan - 10:45
Solandas offre un sourire pensif à la remarque en elfique d'Angaram. Parmi les archiérarques, seuls l'homme à la carrure de colosse et la femme rousse sont surpris de son apparence elfique. Barandas acquiesce simplement à la formule protocolaire, Olvir et Solandas ne réagissent pas à son apparence. Le roi, cependant, ouvre de grands yeux surpris, un instant, très bref, fugace, remarqueront Lucie et Alyana, une tempête d'émotions passera devant les yeux du roi, la plus forte de toutes étant la colère, avant de disparaître derrière le masque de contenance du souverain. Sa main ne s'est pas arrêtée, sa posture n'a pas changé.
Les sens de Lucie lui révèlent des choses intéressantes sur les supposés mages de la salle. D'abord, Aren, est un véritable puits de pouvoir qui déborde constamment. Un apprenti pourrait croire qu'il est incapable de canaliser sa magie, mais elle voit au delà : il en est parfaitement capable, il l'étend simplement dans toute la salle, presque naturellement. Comme un océan emplit l'espace qui lui est offert. La rousse est plus discrète, moins éminente aussi, mais sa magie -- très pure, au demeurant -- se tapit dans les recoins de son être, comme une bête prête à bondir. Presque comme un lion ophin, à vrai dire.
Quant à Solandas, elle peut se rendre compte de quelque chose : si elle ne devait le voir qu'au travers de la magie, des auras dont chacun dispose, même de façon infime, sans être un mage. Elle ne le verrait tout simplement pas. Plus simplement, elle verrait un vide, plus vide, en réalité, que le ciel nocturne dépourvu d'étoiles, d'air et de couleur. Si Lucie a des connaissances, au moins théoriques, en spatiomancie, ce serait comme un trou noir qui absorbe la moindre parcelle de lumière et de réalité autour de lui.
Alyana obtient très exactement les mêmes informations, à la différence que la colère qui est passée sur le visage du Roi ne lui a définitivement pas échappée. Les vagues de magie qui fluent et refluent de la part du Roi lui paraissent inquiétantes, nocives même. Cette façon de caresser une boule de cristal très certainement magique, cette façon de canaliser de façon constante sa magie, d'emplir l'espace autour de lui. Cette façon qu'il a de fixer Angaram derrière un masque d'impassibilité...
Le Roi est dangereux, à vrai dire, le Roi pourrait même avoir des idées derrière la tête, des idées noires, meurtrières.
Chaque personne a rendu à Angaram son salut, quoique moins marqué. Barandas fait un geste de tête vers Solandas, indiquant à Angaram lui indiquant qui sera le maître de la parole. De sa position, Angaram est contraint de tourner la tête de droite à gauche pour voir tous les archiérarques.
"Le Conseil d'Or a requis ta présence en ce jour pour plusieurs raisons. Chacun des Conseillers a appliqué sa signature à la convocation. Nous attendons de toi, chevalier, une honnêteté digne de ton rang et du lieu en lequel tu te trouves."
La voix de l'elfe est puissante, se répercutant dans le reste de la salle. Personne, parmi les archiérarques, ne le regarde alors qu'il parle, mais tous l'entendent, respirent avec son souffle, clignent des yeux à son rythme.
Il reprend.
"Pour honorer tes accomplissements de ces dernières années, chaque conseiller t'offrira la réponse à une question, lorsque tu auras satisfait sa requête."
Son regard se porte brièvement sur sa droite, un changement s'effectue dans l'air alors que le large archiérarque change de posture sur son siège. Il a presque l'air de se retenir d'écraser le fauteuil sur lequel il se tient, lui, et le sol en dessous. Il prend la parole d'une voix rocailleuse qui siérait presque plus à un golem.
"Chevalier."
Une pause, la force de sa voix semble être l'égal de celle de son corps. Jusqu'alors, personne n'a appelé Angaram par son nom en langue commune.
Probablement car ce dernier ne l'a pas donné, lorsqu'il lui a été demandé.
"Tes quêtes t'ont mené à tuer un grand nombre d'ennemis de la Lumière, et à amasser force et réputation, auprès de l'Ordre et de ses ennemis."
"Quel est ton but, chevalier ? Qu'espères-tu accomplir, au terme de ton Service ?"
Les sens de Lucie lui révèlent des choses intéressantes sur les supposés mages de la salle. D'abord, Aren, est un véritable puits de pouvoir qui déborde constamment. Un apprenti pourrait croire qu'il est incapable de canaliser sa magie, mais elle voit au delà : il en est parfaitement capable, il l'étend simplement dans toute la salle, presque naturellement. Comme un océan emplit l'espace qui lui est offert. La rousse est plus discrète, moins éminente aussi, mais sa magie -- très pure, au demeurant -- se tapit dans les recoins de son être, comme une bête prête à bondir. Presque comme un lion ophin, à vrai dire.
Quant à Solandas, elle peut se rendre compte de quelque chose : si elle ne devait le voir qu'au travers de la magie, des auras dont chacun dispose, même de façon infime, sans être un mage. Elle ne le verrait tout simplement pas. Plus simplement, elle verrait un vide, plus vide, en réalité, que le ciel nocturne dépourvu d'étoiles, d'air et de couleur. Si Lucie a des connaissances, au moins théoriques, en spatiomancie, ce serait comme un trou noir qui absorbe la moindre parcelle de lumière et de réalité autour de lui.
Alyana obtient très exactement les mêmes informations, à la différence que la colère qui est passée sur le visage du Roi ne lui a définitivement pas échappée. Les vagues de magie qui fluent et refluent de la part du Roi lui paraissent inquiétantes, nocives même. Cette façon de caresser une boule de cristal très certainement magique, cette façon de canaliser de façon constante sa magie, d'emplir l'espace autour de lui. Cette façon qu'il a de fixer Angaram derrière un masque d'impassibilité...
Le Roi est dangereux, à vrai dire, le Roi pourrait même avoir des idées derrière la tête, des idées noires, meurtrières.
Chaque personne a rendu à Angaram son salut, quoique moins marqué. Barandas fait un geste de tête vers Solandas, indiquant à Angaram lui indiquant qui sera le maître de la parole. De sa position, Angaram est contraint de tourner la tête de droite à gauche pour voir tous les archiérarques.
"Le Conseil d'Or a requis ta présence en ce jour pour plusieurs raisons. Chacun des Conseillers a appliqué sa signature à la convocation. Nous attendons de toi, chevalier, une honnêteté digne de ton rang et du lieu en lequel tu te trouves."
La voix de l'elfe est puissante, se répercutant dans le reste de la salle. Personne, parmi les archiérarques, ne le regarde alors qu'il parle, mais tous l'entendent, respirent avec son souffle, clignent des yeux à son rythme.
Il reprend.
"Pour honorer tes accomplissements de ces dernières années, chaque conseiller t'offrira la réponse à une question, lorsque tu auras satisfait sa requête."
Son regard se porte brièvement sur sa droite, un changement s'effectue dans l'air alors que le large archiérarque change de posture sur son siège. Il a presque l'air de se retenir d'écraser le fauteuil sur lequel il se tient, lui, et le sol en dessous. Il prend la parole d'une voix rocailleuse qui siérait presque plus à un golem.
"Chevalier."
Une pause, la force de sa voix semble être l'égal de celle de son corps. Jusqu'alors, personne n'a appelé Angaram par son nom en langue commune.
Probablement car ce dernier ne l'a pas donné, lorsqu'il lui a été demandé.
"Tes quêtes t'ont mené à tuer un grand nombre d'ennemis de la Lumière, et à amasser force et réputation, auprès de l'Ordre et de ses ennemis."
"Quel est ton but, chevalier ? Qu'espères-tu accomplir, au terme de ton Service ?"
- Angaram
- Messages : 134
Date d'inscription : 05/06/2018
Re: Le Conseil d'Or
Ven 22 Jan - 22:28
Angaram prend la parole après un temps de réflexion.
Le commandant, d'ordinaire taciturne, se révélera nettement plus loquace en ce jour.
"Il y a cinq années de cela, une chance me fut donnée. Un servant d'Enguerrand brava tous les dangers pour sauver celui qui se pensait condamné à jamais."
"Ma dette envers notre Dieu est éternelle tout comme mon Service. Jamais je n'oublierai ce jour et jamais je n'abaisserai mon épée tant qu'il restera des ennemis de la lumière ou des égarés à ramener auprès de celle-ci."
"C'est là un serment que moi, Angaram des Ballades ai pris il y a longtemps et que je réitère aujourd'hui devant le Conseil."
Au terme de sa réponse, son visage est fermé et ses sourcils froncés. Mais ce n'est pas contre les archiérarques qu'est tournée sa colère. C'est envers lui-même. A ce moment, le Vestige de la Ruine pèse bien lourdement autour de son cou. Il serre les poings, faisant crisser le métal de ses gantelets.
Le commandant, d'ordinaire taciturne, se révélera nettement plus loquace en ce jour.
"Il y a cinq années de cela, une chance me fut donnée. Un servant d'Enguerrand brava tous les dangers pour sauver celui qui se pensait condamné à jamais."
"Ma dette envers notre Dieu est éternelle tout comme mon Service. Jamais je n'oublierai ce jour et jamais je n'abaisserai mon épée tant qu'il restera des ennemis de la lumière ou des égarés à ramener auprès de celle-ci."
"C'est là un serment que moi, Angaram des Ballades ai pris il y a longtemps et que je réitère aujourd'hui devant le Conseil."
Au terme de sa réponse, son visage est fermé et ses sourcils froncés. Mais ce n'est pas contre les archiérarques qu'est tournée sa colère. C'est envers lui-même. A ce moment, le Vestige de la Ruine pèse bien lourdement autour de son cou. Il serre les poings, faisant crisser le métal de ses gantelets.
- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018
Re: Le Conseil d'Or
Sam 23 Jan - 20:01
Les cinq archiérarques et leur invité observent le commandant durant toute sa tirade avec intensité. Lorsque son nom est enfin prononcé, un voile de curiosité se lève du visage de la jeune femme rousse, qui prend une position un peu plus confortable dans son siège. Barandas acquiesce doucement au terme de la tirade du chevalier, tandis que de l'autre côté de la table, des sourcils se froncent, perceptiblement ou non. Deux regards, en tout cas, sont lancés en direction du maître des champions avec une irritation certaine. Mais cet instant passe aussi vite qu'il est arrivé.
"Ton Service est donc celui du repentir, le tien, et ceux que tu juges capables de revenir vers Sa Lumière..."
La voix rocailleuse résonne un instant, l'homme est pensif, sa barbe repose sur son torse musculeux, lui donnant des airs de sage et de géant à la fois.
"Mais en ce cas, Angaram des Ballades, toi qui uses de paix et de guerre sous Sa bannière."
"Comment juges-tu du poids des âmes ? Comment définis-tu à qui rendre la Foi, et à qui faire Loi ?"
La plupart des invités sont penchés en avant sur leur siège à cette question, très intéressés d'entendre la réponse du chevalier. Barandas, lui, succède à une grimace de désapprobation un regard bienveillant sur son subalterne.
Il a confiance.
"Ton Service est donc celui du repentir, le tien, et ceux que tu juges capables de revenir vers Sa Lumière..."
La voix rocailleuse résonne un instant, l'homme est pensif, sa barbe repose sur son torse musculeux, lui donnant des airs de sage et de géant à la fois.
"Mais en ce cas, Angaram des Ballades, toi qui uses de paix et de guerre sous Sa bannière."
"Comment juges-tu du poids des âmes ? Comment définis-tu à qui rendre la Foi, et à qui faire Loi ?"
La plupart des invités sont penchés en avant sur leur siège à cette question, très intéressés d'entendre la réponse du chevalier. Barandas, lui, succède à une grimace de désapprobation un regard bienveillant sur son subalterne.
Il a confiance.
- Angaram
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Re: Le Conseil d'Or
Sam 23 Jan - 21:25
A la question de l'archiérarque, Angaram se redresse, lui qui était écrasé précédemment par le poids de son passé. Il semble grandi.
"Tous peuvent revenir dans Sa lumière, Il me l'a dit. Il s'arrête le temps de fixer l'archiérarque Bohémond droit dans les yeux. Le chevalier chercher à voir quelle réaction cela produira chez le colosse et, aussi, chez les autres.
"Il m'est apparu peu après une bataille dans le nord et Il m'a confié un pouvoir nouveau pour poursuivre Sa vision. Je ne peux peut-être pas sauver chaque âme en peine, mais cela ne m'empêche pas poursuivre."
"Je ne suis qu'un simple instrument de Sa volonté, j'agis comme Lui-même agirait, sans juger du poids des âmes. Car vous avez devant vous, archiérarque, un homme dont l'âme était souillée par le sang des innocents. Pourtant, je me trouve ici aujourd'hui, ceint de Sa lumière, armé de Son pouvoir."
"Ne pensez-vous pas que tous méritent Sa pitié et Son pardon, archiérarque Bohémond ?"
"Tous peuvent revenir dans Sa lumière, Il me l'a dit. Il s'arrête le temps de fixer l'archiérarque Bohémond droit dans les yeux. Le chevalier chercher à voir quelle réaction cela produira chez le colosse et, aussi, chez les autres.
"Il m'est apparu peu après une bataille dans le nord et Il m'a confié un pouvoir nouveau pour poursuivre Sa vision. Je ne peux peut-être pas sauver chaque âme en peine, mais cela ne m'empêche pas poursuivre."
"Je ne suis qu'un simple instrument de Sa volonté, j'agis comme Lui-même agirait, sans juger du poids des âmes. Car vous avez devant vous, archiérarque, un homme dont l'âme était souillée par le sang des innocents. Pourtant, je me trouve ici aujourd'hui, ceint de Sa lumière, armé de Son pouvoir."
"Ne pensez-vous pas que tous méritent Sa pitié et Son pardon, archiérarque Bohémond ?"
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 14:01
La mention de l'apparition accroit drastiquement l'attention de chaque personne présente dans la salle. Presque tous se redressent doucement, se penchant en avant pour entendre la moindre variation de ton du chevalier. Les mages présents peuvent ressentir un accroissement dans les vagues de magie émanant du roi d'Ophinie, ces dernières vibrent un instant alors que sa main s'est totalement interrompue. Les plus observateurs peuvent remarquer que ses yeux se sont...approfondis. Alors que tout revient à la normale, il se penche et murmure quelque chose à l'oreille de la femme rousse, qui acquiesce distraitement.
Barandas offre un visage impressionné, et un demi-sourire ceint ses lèvres. Un second montre brièvement les dents dans une moue bien moins agréable : l'homme en face de lui, le plus vieux du lot. Ses sourcils sont froncés, mais son visage redevient avenant rapidement.
Solandas, lui, reste imperturbable.
Bohémond, quant à lui, balaie d'un regard la troupe d'Angaram, posant un regard de pierre sur chacun de ses suivants. Ceci fait, il reporte son attention sur le chevalier.
"Ta ferveur et ta dévotion sont un véritable exemple, chevalier des Ballades. En mon nom et en celui du Conseil, je loue les paroles que tu prononces, car je les crois dénuées d'arrogance."
"Tu te gardes de juger et Lui réserve ce droit, voilà la réponse d'un véritable chevalier. Tu comprends ta place en tant que sa Lame, bénissant et châtiant à Son ordre, ce d'égale mesure. Ta suite accompagne tes paroles, un équilibre parfait entre prêtres et chevaliers. Le fourreau, et la lame."
"Je t'enjoins, chevalier, à ne jamais oublier que Son symbole parmi nous est Sa lame. Il est folie d'espérer préserver toute vie, parfois, le châtiment est la seule Lumière que certains peuvent espérer."
Le golem à forme d'homme arrête là son laïus, sa voix cesse un instant d'emplir la salle, laissant comme un vide la remplir. Il poursuit alors, après avoir fait mine de réfléchir à la suite, sa main directrice caressant sa barbe rugueuse.
"Si c'est là la question que tu souhaites me poser, Chevalier, j'y répondrai en mon nom de Bohémond d'Ys ; Sa pitié et Son pardon peuvent être dispensés à tous en Son nom, mais ces dernières prennent au moins deux formes, tout comme ta garde. La rédemption, ou le châtiment."
".L'égaré mérite l'un, ou l'autre."
Barandas offre un visage impressionné, et un demi-sourire ceint ses lèvres. Un second montre brièvement les dents dans une moue bien moins agréable : l'homme en face de lui, le plus vieux du lot. Ses sourcils sont froncés, mais son visage redevient avenant rapidement.
Solandas, lui, reste imperturbable.
Bohémond, quant à lui, balaie d'un regard la troupe d'Angaram, posant un regard de pierre sur chacun de ses suivants. Ceci fait, il reporte son attention sur le chevalier.
"Ta ferveur et ta dévotion sont un véritable exemple, chevalier des Ballades. En mon nom et en celui du Conseil, je loue les paroles que tu prononces, car je les crois dénuées d'arrogance."
"Tu te gardes de juger et Lui réserve ce droit, voilà la réponse d'un véritable chevalier. Tu comprends ta place en tant que sa Lame, bénissant et châtiant à Son ordre, ce d'égale mesure. Ta suite accompagne tes paroles, un équilibre parfait entre prêtres et chevaliers. Le fourreau, et la lame."
"Je t'enjoins, chevalier, à ne jamais oublier que Son symbole parmi nous est Sa lame. Il est folie d'espérer préserver toute vie, parfois, le châtiment est la seule Lumière que certains peuvent espérer."
Le golem à forme d'homme arrête là son laïus, sa voix cesse un instant d'emplir la salle, laissant comme un vide la remplir. Il poursuit alors, après avoir fait mine de réfléchir à la suite, sa main directrice caressant sa barbe rugueuse.
"Si c'est là la question que tu souhaites me poser, Chevalier, j'y répondrai en mon nom de Bohémond d'Ys ; Sa pitié et Son pardon peuvent être dispensés à tous en Son nom, mais ces dernières prennent au moins deux formes, tout comme ta garde. La rédemption, ou le châtiment."
".L'égaré mérite l'un, ou l'autre."
- Angaram
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 15:57
Angaram hoche la tête aux remarques de l'archiérarque. Bien, au moins sur ce point ils s'accordent, presque. Son pardon peut être dispensé à tous. Si l'archiérarque considère que le châtiment est acceptable comme pardon, Angaram lui regrette chaque vie qui n'a pu être sauvée.
Mais il sait lui-même que tous ne peuvent être sauvés. Certains lutteront jusqu'à la mort contre la rédemption.
Bohémond est âgé, il s'est déjà fait son opinion là-dessus. Mais il parait raisonnable aussi. Le champion de la Ruine se dit qu'il peut toujours le faire changer d'avis, avec le temps.
Le regard d'Angaram se tourne ensuite vers l'archiérarque suivant. Olvir il lui semble, maître des secrets. La question promet d'être intéressante même si ce n'est pas celui avec qui Angaram a le plus envie de confronter son point de vue.
Mais il sait lui-même que tous ne peuvent être sauvés. Certains lutteront jusqu'à la mort contre la rédemption.
Bohémond est âgé, il s'est déjà fait son opinion là-dessus. Mais il parait raisonnable aussi. Le champion de la Ruine se dit qu'il peut toujours le faire changer d'avis, avec le temps.
Le regard d'Angaram se tourne ensuite vers l'archiérarque suivant. Olvir il lui semble, maître des secrets. La question promet d'être intéressante même si ce n'est pas celui avec qui Angaram a le plus envie de confronter son point de vue.
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 18:53
Voyant le respect dont fait preuve le chevalier, l'archiérarque se retire dans le fond de son siège. Il lance un regard circulaire à la salle, l'embrassant d'un geste impérieux.
"Ma question est satisfaite, et j'ai rempli ma part de notre promesse sous Son regard. Je laisse, au maître de nos secrets, la parole."
Angaram peut remarquer que Bohémond n'a pas regardé Olvir, alors qu'il le citait. Ce dernier reste enfoncé dans son siège, sa cape lui ceignant les épaules et lui donnant des airs obscurs par dessus son masque de dureté naturelle. Si Bohémond semblait être taillé de roches et de fer, celui-ci, en comparaison, paraît presque étouffer les lumières chatoyantes de son vêtement cérémonial d'une chape d'ombre constante.
Il prend la parole d'une voix lasse, mêlée d'insatisfaction.
"Chevalier."
Malgré ses airs sombres, le grand âge de l'homme perce au travers de sa voix. Sa respiration ne siffle guère, cependant, il parle plus lentement que son prédécesseur, et sa voix, plutôt que d'emplir la salle, s'insinue dans chaque espace comme s'y glisserait une anguille.
"Tes pérégrinations et voyages t'ont mené au contact de nombreuses reliques de plusieurs âges et origines, dont certaines sont marquées de la corruption de nombreuses entités maléfiques, incompatibles à Sa Lumière."
Une accusation et un constat à la fois, et la démonstration d'un excellent renseignement, au passage. Le tout lui vaut des regards indisposés de ses collègues, dont il n'a que faire. Il poursuit.
"Que sont ces reliques, à tes yeux, chevalier ?"
"Ma question est satisfaite, et j'ai rempli ma part de notre promesse sous Son regard. Je laisse, au maître de nos secrets, la parole."
Angaram peut remarquer que Bohémond n'a pas regardé Olvir, alors qu'il le citait. Ce dernier reste enfoncé dans son siège, sa cape lui ceignant les épaules et lui donnant des airs obscurs par dessus son masque de dureté naturelle. Si Bohémond semblait être taillé de roches et de fer, celui-ci, en comparaison, paraît presque étouffer les lumières chatoyantes de son vêtement cérémonial d'une chape d'ombre constante.
Il prend la parole d'une voix lasse, mêlée d'insatisfaction.
"Chevalier."
Malgré ses airs sombres, le grand âge de l'homme perce au travers de sa voix. Sa respiration ne siffle guère, cependant, il parle plus lentement que son prédécesseur, et sa voix, plutôt que d'emplir la salle, s'insinue dans chaque espace comme s'y glisserait une anguille.
"Tes pérégrinations et voyages t'ont mené au contact de nombreuses reliques de plusieurs âges et origines, dont certaines sont marquées de la corruption de nombreuses entités maléfiques, incompatibles à Sa Lumière."
Une accusation et un constat à la fois, et la démonstration d'un excellent renseignement, au passage. Le tout lui vaut des regards indisposés de ses collègues, dont il n'a que faire. Il poursuit.
"Que sont ces reliques, à tes yeux, chevalier ?"
- Angaram
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 19:23
Angaram hoche profondément la tête.
"Ce que vous dîtes est vrai, archiérarque Olvir."
"J'ai trouvé nombre de 'reliques' impures et corrompues durant mes voyages. Si j'ai réussi à en faire purifier certaines ou bien à en détruire d'autres, il en reste dont nous ne pouvons rien faire. "
Il marque une pause et embrasse la salle d'un regard circulaire.
"Rien faire si ce n'est les conserver à l'abri dans un lieu saint où elles ne pourront nuire à personne. Autrefois et vous le savez sans doute, ces reliques étaient conservées ici même, dans les tréfonds de notre grande cathédrale à Orlana. Mais nous savons ce qui est arrivé."
"J'ai donc pris à ma charge de sécuriser toutes reliques corrompue dans un reliquaire noir situé dans l'ancienne Maison des Ballades." Il glisse un regard très bref vers l'archiérarque Solandas.
"Mais je n'ai toujours pas répondu à votre question... Ce que sont ces reliques à mes yeux ?"
"Elles sont la preuve qu'il existe un être maléfique ou peut-être maudit. L'exact opposé d'Enguerrand. Cet infâme dieu de la mort comme l'a si souvent nommé le culte mortifère que nous avons longtemps combattu."
"Si nous chérissons les reliques d'Enguerrand comme des présents faits aux mortel pour les aider à rester dans Sa lumière, alors il faut considérer ces reliques noires comme des appâts, des ruses pour tromper les âmes, fortes ou faibles et les faire sombrer dans les ténèbres."
"Ce que vous dîtes est vrai, archiérarque Olvir."
"J'ai trouvé nombre de 'reliques' impures et corrompues durant mes voyages. Si j'ai réussi à en faire purifier certaines ou bien à en détruire d'autres, il en reste dont nous ne pouvons rien faire. "
Il marque une pause et embrasse la salle d'un regard circulaire.
"Rien faire si ce n'est les conserver à l'abri dans un lieu saint où elles ne pourront nuire à personne. Autrefois et vous le savez sans doute, ces reliques étaient conservées ici même, dans les tréfonds de notre grande cathédrale à Orlana. Mais nous savons ce qui est arrivé."
"J'ai donc pris à ma charge de sécuriser toutes reliques corrompue dans un reliquaire noir situé dans l'ancienne Maison des Ballades." Il glisse un regard très bref vers l'archiérarque Solandas.
"Mais je n'ai toujours pas répondu à votre question... Ce que sont ces reliques à mes yeux ?"
"Elles sont la preuve qu'il existe un être maléfique ou peut-être maudit. L'exact opposé d'Enguerrand. Cet infâme dieu de la mort comme l'a si souvent nommé le culte mortifère que nous avons longtemps combattu."
"Si nous chérissons les reliques d'Enguerrand comme des présents faits aux mortel pour les aider à rester dans Sa lumière, alors il faut considérer ces reliques noires comme des appâts, des ruses pour tromper les âmes, fortes ou faibles et les faire sombrer dans les ténèbres."
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 20:47
L'archiérarque des secrets fixe le chevalier comme si ce dernier venait tout juste de cracher un poisson vivant au milieu de la salle. Il est tout d'abord surpris, très surpris, même, puis un caquètement inaudible sort de sa gorge, tandis que sa tête se recroqueville contre le sommet de ses clavicules. Il se contient tant bien que mal, mais tout membre de l'audience peut reconnaître ce son, quoiqu'étouffé et et très irrégulier.
Il rit.
De condescendance ou d'amusement, difficile à dire, toujours est-il que le rire d'Olvir lui vaut un regard concerné de la plupart de ses collègues. Solandas, à la tête de la table, se racle doucement la gorge après quelques instants, interrompant l'hilarité du vieil homme. Il reprend la contenance qui lui est propre, et parle.
"En mon nom d'Olvir d'Uxphral, je recommande ta perspicacité et ton audace, chevalier des Ballades. Peut-être es tu bien le mieux placé pour garder ces noires reliques, toi qui es revenu de la corruption de ta demeure."
Son regard se porte un instant sur Solandas, dont l'impassibilité se trouble un instant. Les deux échangent un regard qui n'augure aucune amitié. Le vieil homme reprend de son ton lent. Toute lassitude en est exempte, cette fois.
"Je prie pour que tes frères assignés à la garde de ces choses aient la résilience nécessaire pour Le servir malgré cette épreuve permanente. Rares sont ceux capables d'embrasser la Mort et de choisir la Vie malgré tout."
"Tu soulèves toutefois un point intéressant, chevalier, qui me mène à une question qui rejoint celle de mon frère d'Ys. Penses-tu que les membres, les prêtres, voire les chevaliers de ce culte...puissent se voir offrir Son pardon et venir dans Sa Lumière ?"
Le ton du vieil homme a totalement changé, au fil de sa prise de parole. Il n'est plus empreint de cet accent trainant, lancinant, menaçant, qui laisse une sensation similaire au crissement d'une épée contre une plaque d'armure. Il est maintenant curieux, étonnamment énergique...
Et savant, extrêmement savant, même.
Il rit.
De condescendance ou d'amusement, difficile à dire, toujours est-il que le rire d'Olvir lui vaut un regard concerné de la plupart de ses collègues. Solandas, à la tête de la table, se racle doucement la gorge après quelques instants, interrompant l'hilarité du vieil homme. Il reprend la contenance qui lui est propre, et parle.
"En mon nom d'Olvir d'Uxphral, je recommande ta perspicacité et ton audace, chevalier des Ballades. Peut-être es tu bien le mieux placé pour garder ces noires reliques, toi qui es revenu de la corruption de ta demeure."
Son regard se porte un instant sur Solandas, dont l'impassibilité se trouble un instant. Les deux échangent un regard qui n'augure aucune amitié. Le vieil homme reprend de son ton lent. Toute lassitude en est exempte, cette fois.
"Je prie pour que tes frères assignés à la garde de ces choses aient la résilience nécessaire pour Le servir malgré cette épreuve permanente. Rares sont ceux capables d'embrasser la Mort et de choisir la Vie malgré tout."
"Tu soulèves toutefois un point intéressant, chevalier, qui me mène à une question qui rejoint celle de mon frère d'Ys. Penses-tu que les membres, les prêtres, voire les chevaliers de ce culte...puissent se voir offrir Son pardon et venir dans Sa Lumière ?"
Le ton du vieil homme a totalement changé, au fil de sa prise de parole. Il n'est plus empreint de cet accent trainant, lancinant, menaçant, qui laisse une sensation similaire au crissement d'une épée contre une plaque d'armure. Il est maintenant curieux, étonnamment énergique...
Et savant, extrêmement savant, même.
- Angaram
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Re: Le Conseil d'Or
Dim 24 Jan - 22:47
Angaram sourit de manière presque imperceptible. En son for intérieur il est presque étonné que l'archiérarque se jette tout seul dans son propre piège.
"Oui je le pense, maître des secrets. A vrai dire, j'en ai même la preuve." Il marque une pause de quelques secondes, et regarde le visage de l'archiérarque Olvir pour voir si celui-ci change d'expression à cette remarque.
"Voyez-vous, archiérarque Olvir, si je suis venu me présenter à vous tous, aujourd'hui, accompagné de la sorte. Ce n'est pas dans un but de démonstration de force. Non."
"Mes suivants sont le fruit de ma repentance, ils sont ma fierté et les preuves permanentes que Son pardon peut et doit être accordé à tous. Tous sont de fidèles serviteurs d'Enguerrand."
"Vous avez aujourd'hui derrière moi, une ancienne prêtresse du culte de la mort et pourtant, personne désormais ne viendra questionner sa légitimité à appartenir à notre Ordre, je l'espère."
Angaram ne mentionne pas le nom ni l'identité de la prêtresse. Mais sachant qu'il n'y a dans sa suite que trois femmes et qu'une seule est une prêtresse... Il sera aisé aux archiérarques de savoir de qui Angaram parle. De toute manière, si l'archiérarque des secrets en sait autant sur le champion de la Ruine, il sait certainement qui était sa compagne avant d'entrer dans l'Ordre.
"Oui je le pense, maître des secrets. A vrai dire, j'en ai même la preuve." Il marque une pause de quelques secondes, et regarde le visage de l'archiérarque Olvir pour voir si celui-ci change d'expression à cette remarque.
"Voyez-vous, archiérarque Olvir, si je suis venu me présenter à vous tous, aujourd'hui, accompagné de la sorte. Ce n'est pas dans un but de démonstration de force. Non."
"Mes suivants sont le fruit de ma repentance, ils sont ma fierté et les preuves permanentes que Son pardon peut et doit être accordé à tous. Tous sont de fidèles serviteurs d'Enguerrand."
"Vous avez aujourd'hui derrière moi, une ancienne prêtresse du culte de la mort et pourtant, personne désormais ne viendra questionner sa légitimité à appartenir à notre Ordre, je l'espère."
Angaram ne mentionne pas le nom ni l'identité de la prêtresse. Mais sachant qu'il n'y a dans sa suite que trois femmes et qu'une seule est une prêtresse... Il sera aisé aux archiérarques de savoir de qui Angaram parle. De toute manière, si l'archiérarque des secrets en sait autant sur le champion de la Ruine, il sait certainement qui était sa compagne avant d'entrer dans l'Ordre.
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Lun 25 Jan - 1:25
À l'amorce de l'elfe, le visage de l'archiérarque change effectivement, comme il s'y attendait. Ses traits se contractent un moment, révélant de nouveau un air de curiosité mêlée de concentration. Il attend la suite de l'elfe avec impatience, et sa curiosité se satisfait rapidement.
Ses yeux sautent ensuite vers la jeune femme. Comme Angaram s'en doute, il repère immédiatement Lucie parmi les trois suivantes d'Angaram, et son regard se plante en elle comme un duo de carreaux d'arbalète, comparable en intensité à ceux des cavaliers sur pégases du champion autoproclamé de la Ruine. Si une partie de la réponse d'Angaram -- celle sur la démonstration de force, en l'occurrence -- a arraché un sourire amusé au roi, et des regards poliment incrédules à l'égard du capitaine, Olvir n'en dit rien. Son regard ne la quitte pas pendant un long instant, puis, comme pour satisfaire l'elfe, il reprend la parole.
"Oui, la jeune Lucie, ancienne suivante du culte de la Mort, ancienne ennemie jurée de Sa Lumière, désormais prêtresse d'Enguerrand. Éligible au titre de Soeur, je crois supposer ?"
Son regard se tourne vers la femme rousse, qui l'observe avec surprise. À ses côtés, le roi peine à cacher un sourire. Tous les archiérarques, cependant, regardent Olvir avec des airs de contrainte, mais guère de désapprobation. Il peut apparaître à Angaram que le maître des secrets n'est pas des plus appréciés dans le Conseil, mais personne n'ose pour autant le reprendre.
À vrai dire, il n'a pas l'air de s'en offusquer lui-même. Il reprend, après avoir essuyé le silence de la Maîtresse des Soeurs avec la dignité d'un vieil homme.
"Nous raconterez-nous votre histoire, jeune absolue ? Quelle était votre place auprès de Son ennemi ? Et comment Son pardon vous a-t-il été accordé ?"
Barandas montre une apparente irritation, ses mains sont crispées contre les bords de son siège aux remarques d'Olvir. Il a compris où ce dernier voulait en venir, les autres aussi, d'ailleurs, mais ces derniers montrent plus de réserve.
Tous les regards sont désormais tournés vers Lucie, qu'ils identifient aisément grâce à son attirail de prêtresse, et en raison du fait qu'Olvir s'est directement adressé à elle.
Ses yeux sautent ensuite vers la jeune femme. Comme Angaram s'en doute, il repère immédiatement Lucie parmi les trois suivantes d'Angaram, et son regard se plante en elle comme un duo de carreaux d'arbalète, comparable en intensité à ceux des cavaliers sur pégases du champion autoproclamé de la Ruine. Si une partie de la réponse d'Angaram -- celle sur la démonstration de force, en l'occurrence -- a arraché un sourire amusé au roi, et des regards poliment incrédules à l'égard du capitaine, Olvir n'en dit rien. Son regard ne la quitte pas pendant un long instant, puis, comme pour satisfaire l'elfe, il reprend la parole.
"Oui, la jeune Lucie, ancienne suivante du culte de la Mort, ancienne ennemie jurée de Sa Lumière, désormais prêtresse d'Enguerrand. Éligible au titre de Soeur, je crois supposer ?"
Son regard se tourne vers la femme rousse, qui l'observe avec surprise. À ses côtés, le roi peine à cacher un sourire. Tous les archiérarques, cependant, regardent Olvir avec des airs de contrainte, mais guère de désapprobation. Il peut apparaître à Angaram que le maître des secrets n'est pas des plus appréciés dans le Conseil, mais personne n'ose pour autant le reprendre.
À vrai dire, il n'a pas l'air de s'en offusquer lui-même. Il reprend, après avoir essuyé le silence de la Maîtresse des Soeurs avec la dignité d'un vieil homme.
"Nous raconterez-nous votre histoire, jeune absolue ? Quelle était votre place auprès de Son ennemi ? Et comment Son pardon vous a-t-il été accordé ?"
Barandas montre une apparente irritation, ses mains sont crispées contre les bords de son siège aux remarques d'Olvir. Il a compris où ce dernier voulait en venir, les autres aussi, d'ailleurs, mais ces derniers montrent plus de réserve.
Tous les regards sont désormais tournés vers Lucie, qu'ils identifient aisément grâce à son attirail de prêtresse, et en raison du fait qu'Olvir s'est directement adressé à elle.
- Angaram
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Re: Le Conseil d'Or
Lun 25 Jan - 20:42
Lucie s'avance de quelques pas, frémissant légèrement. Contrairement à son mari, elle n'a aucune intention de défier le Conseil. Et le maître des secrets n'est pas là pour la rassurer.
Elle s'avance donc presque jusqu'à Angaram et entame son histoire. Elle commencera par conter son histoire avant sa corruption, celle d'une jeune marchande itinérante. Une vie tout à fait banale d'humaine... jusqu'au jour où elle trouva un étrange collier de pierres noires avec des reflets verts. Le bijou sembla lui demander de l'enfiler et alors, le cauchemar commença.
La perception de la moralité s'estompa progressivement alors qu'elle devenait doucement une puissante nécromancienne au service de la Mort. Son rôle, durant plusieurs mois fut de transformer diverses carcasses en créatures d'ombre et de mort.
Cela aurait pu demeurer ainsi si un chevalier et son mentor n'étaient pas venus les secourir. Leur premier échange fut... brutal. La seule chose dont elle se souvienne, c'est de s'être réveillée en captivité, sans le collier et en route pour la capitale. Là-bas elle y fut purifiée et on lui enseigna les Voies d'Enguerrand.
Durant la prise de parole de Lucie, Angaram restera le regard fixé sur sa compagne, il ne regardera à nouveau l'archiérarque que lorsque celle-ci aura terminé. Il n'est encore sûr de savoir où me maître des secrets souhaite en venir et cela ne lui plaît pas du tout. Aussi il ne dit rien et se prépare au prochain assaut.
Elle s'avance donc presque jusqu'à Angaram et entame son histoire. Elle commencera par conter son histoire avant sa corruption, celle d'une jeune marchande itinérante. Une vie tout à fait banale d'humaine... jusqu'au jour où elle trouva un étrange collier de pierres noires avec des reflets verts. Le bijou sembla lui demander de l'enfiler et alors, le cauchemar commença.
La perception de la moralité s'estompa progressivement alors qu'elle devenait doucement une puissante nécromancienne au service de la Mort. Son rôle, durant plusieurs mois fut de transformer diverses carcasses en créatures d'ombre et de mort.
Cela aurait pu demeurer ainsi si un chevalier et son mentor n'étaient pas venus les secourir. Leur premier échange fut... brutal. La seule chose dont elle se souvienne, c'est de s'être réveillée en captivité, sans le collier et en route pour la capitale. Là-bas elle y fut purifiée et on lui enseigna les Voies d'Enguerrand.
Durant la prise de parole de Lucie, Angaram restera le regard fixé sur sa compagne, il ne regardera à nouveau l'archiérarque que lorsque celle-ci aura terminé. Il n'est encore sûr de savoir où me maître des secrets souhaite en venir et cela ne lui plaît pas du tout. Aussi il ne dit rien et se prépare au prochain assaut.
- Le JugeAdmin
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Re: Le Conseil d'Or
Mar 26 Jan - 3:16
Toute l'assemblée reste silencieuse lorsque Lucie conte son histoire. Tous la fixent avec une bienveillance qui fait défaut à leur regard lorsqu'ils sont portés sur Angaram, à part peut-être à celui de Barandas. Les six personnes assises autour de la table sont accrochées aux lèvres de Lucie, si elle bredouille, des gestes avenants seront lancés en sa direction pour l'enjoindre à continuer sans crainte. Si elle se reprend, des sourires agréables dépourvus de la moindre condescendance lui seront adressés. Personne ne lui coupera la parole, pas même Olvir, dont l'air songeur et satisfait transparaît au delà de son masque de civilité.
Lorsque Lucie s'interrompt, Olvir reprend :
"Nous te remercions pour ton témoignage, mon enfant. Tu as fait preuve d'un grand courage en revenant dans Sa lumière malgré les horreurs qui t'ont été infligées et que le mal t'a fait commettre. Ta présence parmi nous témoigne d'une véritable repentance, et pour cela, nous te félicitons."
"Toutefois, il m'apparaît un détail d'une importance capitale dans cette histoire, chers confrères, Chevalier. Ton épouse ici présente ne saurait être qualifiée de prêtresse du culte mortuaire, ou du moins, pas de son plein gré. Elle était possédée, corrompue par un artefact qui lui retirait tout libre arbitre, asservie."
Les dents de Barandas grincent, il fixe Olvir avec une colère qu'il peine à contenir. Les autres archiérarques sont plus contenus, peut-être savaient-ils où ce dernier veut en venir, ou le comprennent-ils tout juste, toujours est-il que leur bienveillance n'a pas diminué depuis le passage de Lucie, elle semble presque les avoir amadoués.
"Ma question tient donc, Chevalier, encore que je tiens à la reformuler afin de ne pas inclure Lucie ici présente à cette caste abominable que sont les serviteurs volontaires du culte mortuaire."
"Penses-tu que ceux qui se dévouent corps et âme, de leur plein gré et de leur pleine volonté, au culte qui nie tout ce pour quoi Il existe, qui se font chevaliers, prêtres et champions de la mort, méritent Son pardon et d'être autorisés à entrer dans Sa grace ?"
À la façon dont il fixe tour à tour Solandas et Angaram, il n'est pas difficile de comprendre qu'il a un exemple sur le bout des lèvres.
À la façon dont les yeux de Solandas le transpercent, il n'est pas non plus difficile de comprendre ce qui le retient de le prononcer.
Lorsque Lucie s'interrompt, Olvir reprend :
"Nous te remercions pour ton témoignage, mon enfant. Tu as fait preuve d'un grand courage en revenant dans Sa lumière malgré les horreurs qui t'ont été infligées et que le mal t'a fait commettre. Ta présence parmi nous témoigne d'une véritable repentance, et pour cela, nous te félicitons."
"Toutefois, il m'apparaît un détail d'une importance capitale dans cette histoire, chers confrères, Chevalier. Ton épouse ici présente ne saurait être qualifiée de prêtresse du culte mortuaire, ou du moins, pas de son plein gré. Elle était possédée, corrompue par un artefact qui lui retirait tout libre arbitre, asservie."
Les dents de Barandas grincent, il fixe Olvir avec une colère qu'il peine à contenir. Les autres archiérarques sont plus contenus, peut-être savaient-ils où ce dernier veut en venir, ou le comprennent-ils tout juste, toujours est-il que leur bienveillance n'a pas diminué depuis le passage de Lucie, elle semble presque les avoir amadoués.
"Ma question tient donc, Chevalier, encore que je tiens à la reformuler afin de ne pas inclure Lucie ici présente à cette caste abominable que sont les serviteurs volontaires du culte mortuaire."
"Penses-tu que ceux qui se dévouent corps et âme, de leur plein gré et de leur pleine volonté, au culte qui nie tout ce pour quoi Il existe, qui se font chevaliers, prêtres et champions de la mort, méritent Son pardon et d'être autorisés à entrer dans Sa grace ?"
À la façon dont il fixe tour à tour Solandas et Angaram, il n'est pas difficile de comprendre qu'il a un exemple sur le bout des lèvres.
À la façon dont les yeux de Solandas le transpercent, il n'est pas non plus difficile de comprendre ce qui le retient de le prononcer.
- Angaram
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Date d'inscription : 05/06/2018
Re: Le Conseil d'Or
Mar 26 Jan - 20:07
D'un côté, Angaram est apaisé, ce n'est pas sa compagne qui est visée par les remarques de l'archiérarque. Et c'est tant mieux.
Mais il n'arrive toujours pas à cerner où l'autre veut en venir. Et cela l'agace tout de même.
Lucie incline la tête et se recule un peu, mais pas jusque là où elle se trouvait au tout début.
"Oui, c'est vrai. Nombre de reliques noires pervertissaient l'esprit de leurs porteurs contre leur gré. Il se trouve, à vrai dire, dans les cas de corruption que j'ai pu observer, que c'est là le plus fréquent."
Angaram prendra bien le temps de réfléchir à cette question.
"Oui je le pense archiérarque Olvir. J'ai par le passé croisé la route d'un puissant nécromancien qui m'attira dans le royaume de l'Autre." Instant de silence, il fixe les regards des archiérarques et du roi.
"Je l'ai d'ailleurs vu, ce jour-là... J'ai essayé, en vain, de purifier cet homme. En vain dis-je car, alors que j'étais coincé dans ce plan de la Mort, mon mentor, Manar Fortin perça une brèche entre les dimensions et me permit de revenir sur notre monde."
"J'ai dû me résoudre à abattre l'homme qui me résistait. Et c'est à ce jour ce que je considère comme un échec."
"Aujourd'hui, cependant, je l'affirme. Je dispose d'un pouvoir à même de briser ceux qui se sont voués corps et âmes au Mal et de les ramener dans la Lumière, qu'ils le veuillent ou non."
"Et sachez-le archiérarques..." Il s'adresse là à l'ensemble du conseil. "Ceux qui ont été ainsi sauvés, en sont reconnaissants. Et c'est ce qui me pousse à dire que TOUS méritent son pardon. Si ces murs avaient été plus grands, j'aurai ici amené une preuve de mes dires. Une jeune preuve que je ramène du nord et qui se nomme Baël."
Mais il n'arrive toujours pas à cerner où l'autre veut en venir. Et cela l'agace tout de même.
Lucie incline la tête et se recule un peu, mais pas jusque là où elle se trouvait au tout début.
"Oui, c'est vrai. Nombre de reliques noires pervertissaient l'esprit de leurs porteurs contre leur gré. Il se trouve, à vrai dire, dans les cas de corruption que j'ai pu observer, que c'est là le plus fréquent."
Angaram prendra bien le temps de réfléchir à cette question.
"Oui je le pense archiérarque Olvir. J'ai par le passé croisé la route d'un puissant nécromancien qui m'attira dans le royaume de l'Autre." Instant de silence, il fixe les regards des archiérarques et du roi.
"Je l'ai d'ailleurs vu, ce jour-là... J'ai essayé, en vain, de purifier cet homme. En vain dis-je car, alors que j'étais coincé dans ce plan de la Mort, mon mentor, Manar Fortin perça une brèche entre les dimensions et me permit de revenir sur notre monde."
"J'ai dû me résoudre à abattre l'homme qui me résistait. Et c'est à ce jour ce que je considère comme un échec."
"Aujourd'hui, cependant, je l'affirme. Je dispose d'un pouvoir à même de briser ceux qui se sont voués corps et âmes au Mal et de les ramener dans la Lumière, qu'ils le veuillent ou non."
"Et sachez-le archiérarques..." Il s'adresse là à l'ensemble du conseil. "Ceux qui ont été ainsi sauvés, en sont reconnaissants. Et c'est ce qui me pousse à dire que TOUS méritent son pardon. Si ces murs avaient été plus grands, j'aurai ici amené une preuve de mes dires. Une jeune preuve que je ramène du nord et qui se nomme Baël."
- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018
Re: Le Conseil d'Or
Mer 27 Jan - 14:25
Les archiérarques restent silencieux durant l'exposé d'Angaram sur son passage dans le royaume de l'Autre. Lorsqu'il dit y être allé, les regards sont curieux, surpris, parfois, notamment celui d'Olvir, le Roi semble presque comme un enfant qui n'a aucune idée de la raison pour laquelle il est là, mais il écoute, caressant sa boule de cristal d'un air distrait. Lorsqu'il évoque la mort du nécromancien, seul Barandas prend un air attristé, le reste du Conseil réagit cependant à la considération de l'échec. Tous regardent Angaram au travers d'un masque de civilité, mais l'éclat de leurs yeux lui font clairement comprendre qu'ils le voient comme un cheval à trois pattes, un tentacule, et une ventouse à la place de l'oreille gauche. Ils ont cependant la politesse de n'en rien dire.
Au terme de son laïus, c'est Olvir qui reprend la parole. Son regard a croisé un instant celui, furibond, de Solandas, auquel il a -- pour une fois -- silencieusement acquiescé.
"Voilà de bien braves paroles, Angaram des Ballades. Convertir les serviteurs de Son ennemi malgré leur pleine volonté de Lui rester opposés. Nous nous en souviendrons, et attendrons des résultats de cette promesse."
"À vrai dire, je serais curieux de savoir ce qu'il adviendrait si tu venais à rencontrer la fille de l'Ancien de nouveau."
Quelque chose d'étrange se produisit à la suite de ces paroles. Comme un clignement d'yeux un peu trop long, ce genre de clignements que l'on ressent comme anormaux, qui durent peut-être un bref instant de plus qu'un cillement habituel. Ce genre de passage dans l'obscurité qui laissent toujours une sensation étrange, après coup, comme celle d'avoir été coupé de la réalité le temps que les paupières se soient fermées.
C'est très exactement ce qui se passa dans la salle du Conseil, à l'exception que les mages ne sentirent pas que leurs yeux se clore, mais également tous leurs sens magiques. L'espace d'un battement de cils, toute magie -- y-compris celle du Roi -- avait purement et simplement cessé d'exister.
L'archiérarque rousse et le roi lancent un regard accusateur à Olvir, qui ne le leur rend pas. Il fixe toujours Angaram, ignorant superbement les trois paires d'yeux tournées vers lui sur sa gauche. Bohémond et Barandas, eux, sont écrasés dans leur siège, l'un serein, l'autre inquiet.
"Ma curiosité est satisfaite, chevalier, tu as su répondre à ma question et, comme l'ordre du jour de ce Conseil l'impose, je suis disposé à répondre à l'une des tiennes."
Il marque une pause dramatique, posant les deux coudes sur la table et fixant l'elfe par dessus ses mains croisées.
"Je t'écoute."
Au terme de son laïus, c'est Olvir qui reprend la parole. Son regard a croisé un instant celui, furibond, de Solandas, auquel il a -- pour une fois -- silencieusement acquiescé.
"Voilà de bien braves paroles, Angaram des Ballades. Convertir les serviteurs de Son ennemi malgré leur pleine volonté de Lui rester opposés. Nous nous en souviendrons, et attendrons des résultats de cette promesse."
"À vrai dire, je serais curieux de savoir ce qu'il adviendrait si tu venais à rencontrer la fille de l'Ancien de nouveau."
Quelque chose d'étrange se produisit à la suite de ces paroles. Comme un clignement d'yeux un peu trop long, ce genre de clignements que l'on ressent comme anormaux, qui durent peut-être un bref instant de plus qu'un cillement habituel. Ce genre de passage dans l'obscurité qui laissent toujours une sensation étrange, après coup, comme celle d'avoir été coupé de la réalité le temps que les paupières se soient fermées.
C'est très exactement ce qui se passa dans la salle du Conseil, à l'exception que les mages ne sentirent pas que leurs yeux se clore, mais également tous leurs sens magiques. L'espace d'un battement de cils, toute magie -- y-compris celle du Roi -- avait purement et simplement cessé d'exister.
L'archiérarque rousse et le roi lancent un regard accusateur à Olvir, qui ne le leur rend pas. Il fixe toujours Angaram, ignorant superbement les trois paires d'yeux tournées vers lui sur sa gauche. Bohémond et Barandas, eux, sont écrasés dans leur siège, l'un serein, l'autre inquiet.
"Ma curiosité est satisfaite, chevalier, tu as su répondre à ma question et, comme l'ordre du jour de ce Conseil l'impose, je suis disposé à répondre à l'une des tiennes."
Il marque une pause dramatique, posant les deux coudes sur la table et fixant l'elfe par dessus ses mains croisées.
"Je t'écoute."
- Angaram
- Messages : 134
Date d'inscription : 05/06/2018
Re: Le Conseil d'Or
Mer 27 Jan - 21:53
Pour la première fois depuis le début de l'audience, Angaram paraît surpris.
"Ainsi vous parliez d'elle, maître des secrets. Veuillez me pardonner d'avoir mal interprété vos paroles."
Son visage se ferme à nouveau.
"Puisque vous abordez une question que je ne pensais traiter qu'en toute fin de cette audience, je dois vous annoncer mon départ prochain pour une nouvelle croisade de purge. Contre l'Ancien. Comme vous pouvez vous en douter archiérarques."
"Sachez archiérarques que si je devais recroiser la route de Shana Ziel, la fille de l'Ancien. Je la briserai et je la ramènerai dans la Lumière, ici même si Enguerrand me le permet."
"Je n'entretiens aucune rancune envers elle, quand bien même elle détruisit mon peuple et ma Maison. Tout comme je n'entretiens aucune rancune envers les autres serviteurs de la Mort ou les égarés. Je les ramèneraient dans la Lumière en les brisant s'il le faut." Il regarde Solandas droit dans les yeux.
Puis pose à nouveau son regard sur Olvir.
"Maître des secrets, puisque votre requête est satisfaite, voici ma question. Que savez-vous du Léon ? Dîtes moi tout, vous qui en savez tant." Il n'y aucune trace d'arrogance dans sa voix, Angaram chercher à savoir tous les détails concernant ce personnage mythique de l'Empire.
"Ainsi vous parliez d'elle, maître des secrets. Veuillez me pardonner d'avoir mal interprété vos paroles."
Son visage se ferme à nouveau.
"Puisque vous abordez une question que je ne pensais traiter qu'en toute fin de cette audience, je dois vous annoncer mon départ prochain pour une nouvelle croisade de purge. Contre l'Ancien. Comme vous pouvez vous en douter archiérarques."
"Sachez archiérarques que si je devais recroiser la route de Shana Ziel, la fille de l'Ancien. Je la briserai et je la ramènerai dans la Lumière, ici même si Enguerrand me le permet."
"Je n'entretiens aucune rancune envers elle, quand bien même elle détruisit mon peuple et ma Maison. Tout comme je n'entretiens aucune rancune envers les autres serviteurs de la Mort ou les égarés. Je les ramèneraient dans la Lumière en les brisant s'il le faut." Il regarde Solandas droit dans les yeux.
Puis pose à nouveau son regard sur Olvir.
"Maître des secrets, puisque votre requête est satisfaite, voici ma question. Que savez-vous du Léon ? Dîtes moi tout, vous qui en savez tant." Il n'y aucune trace d'arrogance dans sa voix, Angaram chercher à savoir tous les détails concernant ce personnage mythique de l'Empire.
- Le JugeAdmin
- Messages : 1750
Date d'inscription : 27/04/2018
Re: Le Conseil d'Or
Jeu 28 Jan - 17:24
Si l'apologie d'Angaram arrache un acquiescement lent à l'archiérarque des secrets, son annonce, suivie par le nom de la fille Ziel et ses plans pour elle, le laissent tout à fait perplexe. Son visage redevient d'acier, grave, même, son aura malaisante et perturbante laisse maintenant place à une profonde réflexion alors qu'il sonde les paroles d'Angaram et la profondeur de sa conviction. De l'autre côté de la table, Barandas est choqué, ses deux mains ont frappé la table, mais sa voisine lui a posé une main sur l'épaule afin de l'apaiser, elle lui murmure quelque chose qui ne le rassure pas vraiment, et ils se lancent tous deux dans un débat à voix basse. C'est bien la première fois que l'archiérarque des champions perd son sang froid devant Angaram, en tout cas.
Solandas soutient le regard d'Angaram avec un air impassible. Aucune lueur ne brille au fond de son regard, aucune irritation ne tire ses traits. Il est telle une statue, vide de toute émotion, comme si son âme avait quitté son corps à la suite de cette annonce. Avant qu'Olvir ne puisse reprendre la parole, il le devance, en langue commune.
"Nous prierons pour le succès de ta campagne, chevalier des Ballades. Sache toutefois que tu n'es pas le premier à mener une croisade contre le domaine des Ziel. Tu es cependant le premier à vouloir sauver la Maîtresse de la Mort."
"J'outrepasse mon tour de parole, alors je ne t'offrirai qu'un conseil, pour cette quête impossible. Si tu n'es pas prêt à mourir, tu n'as aucune chance de vaincre la Mort."
Sur cette énigme, les lèvres de Solandas cessent de bouger. Olvir n'a pas bougé, comme s'il avait cessé de respirer. Il regarde chacun des suivants du chevalier avec insistance, comme s'il les écrasait du poids des âges et du savoir, avant de reporter ses yeux sur son interlocuteur principal.
"Avant de répondre à ta question, Angaram des Ballades, une précaution est nécessaire, car tu cherches à acquérir un savoir consigné dont j'ai la garde, comme mon prédécesseur avant moi, et mon successeur après moi."
"Tous tes suivants, sans exceptions, doivent quitter cette salle et n'y revenir qu'à ma demande, et tu dois prêter serment sous Son regard, ainsi que nous l'avons fait de répondre à une de tes questions en ce jour, de n'en rien divulguer à quiconque, sinon à ton enfant après toi, lorsqu'il Lui aura offert sa dévotion comme nous l'avons tous fait."
"Si tu refuses l'une de ces conditions à l'acquisition de ce savoir qui est le mien, je devrai t'enjoindre à me poser une question différente, car le serment de ma position ne permet nulle exception."
Derrière eux, les portes s'ouvrent de nouveau, doucement, sans que personne ne soit là pour les manipuler. Une invitation.
Solandas soutient le regard d'Angaram avec un air impassible. Aucune lueur ne brille au fond de son regard, aucune irritation ne tire ses traits. Il est telle une statue, vide de toute émotion, comme si son âme avait quitté son corps à la suite de cette annonce. Avant qu'Olvir ne puisse reprendre la parole, il le devance, en langue commune.
"Nous prierons pour le succès de ta campagne, chevalier des Ballades. Sache toutefois que tu n'es pas le premier à mener une croisade contre le domaine des Ziel. Tu es cependant le premier à vouloir sauver la Maîtresse de la Mort."
"J'outrepasse mon tour de parole, alors je ne t'offrirai qu'un conseil, pour cette quête impossible. Si tu n'es pas prêt à mourir, tu n'as aucune chance de vaincre la Mort."
Sur cette énigme, les lèvres de Solandas cessent de bouger. Olvir n'a pas bougé, comme s'il avait cessé de respirer. Il regarde chacun des suivants du chevalier avec insistance, comme s'il les écrasait du poids des âges et du savoir, avant de reporter ses yeux sur son interlocuteur principal.
"Avant de répondre à ta question, Angaram des Ballades, une précaution est nécessaire, car tu cherches à acquérir un savoir consigné dont j'ai la garde, comme mon prédécesseur avant moi, et mon successeur après moi."
"Tous tes suivants, sans exceptions, doivent quitter cette salle et n'y revenir qu'à ma demande, et tu dois prêter serment sous Son regard, ainsi que nous l'avons fait de répondre à une de tes questions en ce jour, de n'en rien divulguer à quiconque, sinon à ton enfant après toi, lorsqu'il Lui aura offert sa dévotion comme nous l'avons tous fait."
"Si tu refuses l'une de ces conditions à l'acquisition de ce savoir qui est le mien, je devrai t'enjoindre à me poser une question différente, car le serment de ma position ne permet nulle exception."
Derrière eux, les portes s'ouvrent de nouveau, doucement, sans que personne ne soit là pour les manipuler. Une invitation.
- Angaram
- Messages : 134
Date d'inscription : 05/06/2018
Re: Le Conseil d'Or
Jeu 28 Jan - 21:24
Le champion de la Ruine hoche la tête aux paroles de Solandas.
"Si c'est là le prix à payer, qu'il en soit ainsi." Il incline la tête mais son visage reste de marbre.
Lorsque l'archiérarque Olvir prend ensuite la parole, Angaram, d'un geste de la main, ordonne à ses suivants de sortir.
Lorsque tous sont sortis, et que le son des portes se refermant indique qu'ils sont enfin seuls, Angaram prête serment.
"Moi, Angaram des Ballades, chevalier d'Enguerrand, jure de ne rien divulguer de ce qui va suivre et de ne confier ce secret qu'à mon enfant si celui-ci devait suivre ma voie ou bien de l'emporter dans la tombe. Je le jure au nom de notre Seigneur Enguerrand."
"Si c'est là le prix à payer, qu'il en soit ainsi." Il incline la tête mais son visage reste de marbre.
Lorsque l'archiérarque Olvir prend ensuite la parole, Angaram, d'un geste de la main, ordonne à ses suivants de sortir.
Lorsque tous sont sortis, et que le son des portes se refermant indique qu'ils sont enfin seuls, Angaram prête serment.
"Moi, Angaram des Ballades, chevalier d'Enguerrand, jure de ne rien divulguer de ce qui va suivre et de ne confier ce secret qu'à mon enfant si celui-ci devait suivre ma voie ou bien de l'emporter dans la tombe. Je le jure au nom de notre Seigneur Enguerrand."
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