Re: Une mission de la plus haute importance...

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

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**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Il retira son pied et considéra ce que venait de dire sa victime. "Et comment je sais que tu ne leur ordonneras pas de nous attaquer à la place ? Sois bien sur qu'à la première occasion que tu me donnes, je t'achève sans hésiter. Et maintenant, tu sais que n'es pas de taille à lutter."

Il se baissa, le saisir par ce qu'il reste de son armure et l'aide à se remettre sur pieds. Sans le lâcher, il l'entraîne vers l'autre, celui avec un pied en moins. Il ne fait pas montre de plus de douceur, si l'humain ne tient pas ou qu'il choit, l'élémentaire le traînera par terre comme un vulgaire sac. De viande.

Arrivé près de l'amputé, il se fait en face et le regarde, sans se baisser. "Quant à toi, qu'allons nous pouvoir faire de toi ? Tu ne peux plus marcher. Tu dois profondément regretter tes choix de vie à présent. Donnes moi une excellente raison de ne pas t'abandonner là."

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

"Je tiendrai parole." Dit simplement l'homme d'une voix presque couinante. Sa respiration est de nouveau saccadée de toux alors que X'And le relève, il grimace de douleur au contact de l'élémentaire et au geste brutal. Son épaule droite pend contre son flanc, inutilisable et démise, son bras gauche, lacéré, n'est guère en meilleur état. Son torse blessé révèle le tatouage à l'encre noire sur une peau noircie et brûlée, et frappé de la griffe de X'And lors de l'une de ses dernières volées d'attaque. Une épée noire, pointant vers le bas et traversant une auréole de lauriers, le tout sur une égide aux coins sertis de départs d'ailes. Le tout est noir et habilement fait, et déposé sur le pectoral gauche du soldat. Il accompagne X'And en retenant ses plaintes, et dépose un regard désolé sur son soldat agonisant qui n'a plus la force de répondre, contracté de douleur et de peur. Le premier prisonnier de X'And prend la parole à sa place.

"C'est un gamin, tout bleu d'un village à l'ouest. C'était sa première sortie. Mais il vous connaissait. Son frère est mort à Orlana."

Il tousse, et regarde la jambe du gamin avec autant de compassion que lui permet son propre état.

"C'est trop tard pour lui, trop de sang perdu, sans magie curative, il va mourir...pauvre gosse..."

Il a l'air sincèrement triste, ou du moins, ses yeux luisent un peu, ses sourcils sont froncés, et les coins de sa bouche sont tournés vers le bas plutôt que le haut. Il ne remue pas trop cependant, la présence de la "main" de X'And contre lui l'en dissuadant pas mal.
À leur droite, le second garde de caravane qui avait pris un coup à la tête commence à remuer et à geindre. Il se réveille.

Kearnen observe avec attention l'intérieur de la caravane. Ses caisses ont l'air tout à fait normales, encore que certaines puissent avoir été déplacées à la hâte. Plusieurs pourraient contenir une humaine, mais la solution ne semble pas se trouver là, trop évident, trop dangereux. Pourquoi se cacher dans une caisse quand les bandits viennent spécifiquement voler des caisses ? C'est insensé et bête.

Les pas de Kearnen font un bruit différent lorsqu'il avance sur le tapis. À mesure que ses pas le portent, il entend d'autres sons, en synchronisation presque parfaite avec les siens, sous ses propre pas. C'est difficile à distinguer mais, c'est comme si quelque chose remuait sous les tapis.

Ou sous le chariot.

Pour ce que l'indice pourrait valoir, le tapis de sol semble ,ne pas être tout à fait droit, son coin est légèrement décalé par rapport à l'entrée. Comme s'il avait déplacé ou replacé à la hâte pour recouvrir quelque chose. Pas si à la hâte que ça à vrai dire, l'indice est difficilement perceptible.
Mais il est là.

D'autres sons moins synchronisés, quoique étouffés, se font entendre sous le chariot. La conclusion de toute cette observation pourrait en l'occurrence être qu'il y a quelque chose ou quelqu'un sous le chariot, que le tapis a été déplacé il y a peu, et que Kélissa ne se trouve effectivement plus à l'intérieur du chariot.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Effectivement, "pauvre gosse" semble être la parfaite définition de la situation, et même l'élémentaire sent une minuscule pointe de...Pas de remord, clairement pas, cet idiot a choisi de l'affronter après tout. De pitié ? Peut-être. Il râle après son prisonnier. "N'essaies même pas de me faire culpabiliser. Sa situation relève entièrement de ta faute. Et un peu de son idiotie. Allons voir ce que mon mage de compagnie peut faire."

Il se baisse et saisit le col de l'amputé, pour le traîner lui-aussi vers le chariot.

"Accroches toi gamin, on va te rafistoler. Sans doute. Kearnen ! Y'a un blessé qui a besoin de premiers secours magiques, t'as ça dans ta besace de magicien ?" Avant de marmonner, pour lui même. "Par Emberos, pourquoi R'Lysha n'est jamais là quand on a besoin de lui...Ah oui, j'ai choisi de faire ça sans lui. Mais quand même !"

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

"Non, je ne peux rien pour lui." Répond un Kearnen distrait.

La sentence est irrévocable, le jeune soldat va mourir et ça n'émeut aucunement le mage. Ces bandits ont choisi leur sort, ils auraient pu se rendre ou bien ne pas attaquer. Qu'importe si un de plus meurt.

Il est d'ailleurs en train de soulever le tapis pour voir ce qu'il y a en dessous. Si c'est une sorte de trappe, il l'ouvrira, en espérant trouver Kélissa en dessous et non un autre bandit qui aurait survécu à l'escarmouche.

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Le capitaine semble surpris de la réaction de X'And, mais il le suit sans résister, il baisse la tête avec reconnaissance en avançant, mais le remerciement n'a pas le temps de franchir ses lèvres que la réponse du magicien le coupe dans son élan. Il se raidit immédiatement, moins que la réponse, c'est le désintérêt de la voix du magicien qui le frappe en plein coeur. Il regarde son soldat avec un air désolé, son espoir de le sauver envolé. Il se garde bien de toute remarque cependant, de crainte d'énerver de nouveau l'élémentaire. Ravalant sa colère grandissante et sa rancune, il invoque difficilement sa voix jusqu'à ses lèvres, parlant autant à X'And qu'au soldat à la jambe manquante.

"Pour ce que ça vaut, je suis désolé...mais merci d'avoir essayé."

"Si vous pouvez pas le sauver, est-ce que vous pourriez...putain...l'achever ? Pas besoin de le torturer plus, s'il vous plaît."

Sa voix est sincère, mais empreinte de fortes émotions qui se combattent, il a l'air triste, honnêtement triste, mais aussi très en colère.
Ce qui ne lui sert plus vraiment à grand chose, à vrai dire.

Sous le tapis, Kearnen trouve bel et bien ce qu'il cherche, une trappe fermée, mais pas à clé, ni bloquée d'ailleurs, comme sa manipulation suivante pourra en témoigner. Alors qu'il saisit la trappe et la soulève, il entend de nouveaux bruits sous le chariot, un déplacement rapide. Il peut tout juste voir une paire de jambes de femmes s'extirper de sous la trappe avant qu'elle ne disparaisse.

S'il s'y tourne, X'And verra Kélissa sortir de sous le chariot avec une agilité toute relative. Elle porte un couteau dans la main gauche et un petit sachet dans la main droite. Elle observe rapidement son environnement à la recherche d'une sortie et d'informations avant de se rendre compte qu'il ne semble plus y avoir de danger, notamment car ce dernier est -- littéralement -- aux mains de X'And. Une expression curieuse passe sur son visage, de l'incompréhension peut-être, puis de la peur. Ses yeux scrutent les corps et trouvent inévitablement celui de son oncle.

Si Kearnen a appelé la jeune femme durant son ersatz de fuite, elle ne lui a pas répondu par instinct. S'il l'a appelé alors qu'elle scrutait les alentours, elle était trop concentrée pour répondre. S'il l'a suivie et est sorti de la caravane, il aura tout juste le temps de voir son visage se décomposer à la vue du cadavre de son oncle. Elle ne crie pas, cependant. Pas de hurlement déchirant, pas de course effrénée jusqu'au cadavre à côté duquel elle s'allonge en pleurant toutes les larmes de son corps et en maudissant le destin de lui enlever son oncle ainsi.

Sa réaction est beaucoup plus lente, adulte, aussi. Elle approche doucement, ignorant le monde extérieur, et s'agenouille auprès de son oncle défunt. Sa main gauche lâche le couteau qu'elle tenait fermement et se porte sur les yeux du vieil homme, les fermant une fois pour toute. Les larmes roulent à profusion sur son visage, mais elle ne sanglote pas. Gardant la main sur les yeux du vieil homme, elle reste ainsi accroupie, immobile pour l'instant, ses lèvres remuant au rythme de paroles qu'elle murmure.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Il ne jette qu'un coup d'œil à la femme quand elle s'extrait de dessous le chariot. C'est une cachette comme une autre quand on est vulnérable. En plus, ce sont les affaires de Kearnen, pas les siennes.

"Il peut pas tenir un peu plus ? Jusqu'à notre arrêt ce serait bien, là-bas il pourra se faire soigner. En attendant je sais pas, personne ne peut concocter un liquide fumeux qui lui ferait tenir le coup ? Ou quelque autre bizarreries dont les gens de ce monde ont le secret."

Autrement oui, il pouvait aussi l'achever.

"Il signifie quoi votre symbole sur le...là." Il tapota du doigt le tatouage. Après avoir songé à bien écraser pour faire souffrir le type. Mais non, il n'est pas toujours aussi monstrueux.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

Kearnen plonge à la suite de Kélissa et la suit comme il peut durant sa fuite, en essayant de ne pas s'assommer sous le chariot.

A la vue de son oncle défunt, il laissera la jeune femme un moment seule. Il ne saurait de toute manière pas trop quoi dire dans des circonstances pareilles.

Après quelques minutes, cependant, il viendra à ses côtés tiraillé entre l'envie de la réconforter et une petite culpabilité de n'avoir pu sauver Jan.

Si le chef bandit l'observe il verra rapidement que la mort du vieil homme affecte bien plus Kearnen que la mort du jeune pillard. Le mage n'aura pas un regard pour le mourrant.

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Le capitaine observe avec plus d'attention la jambe de son soldat, avec autant d'ampleur de cou que le lui permet la "main" de X'And. Ses sourcils se froncent, tentant d'évaluer la blessure avec plus d'attention, puis ses yeux se posent de nouveau sur le visage du gamin qui a fini par sombrer dans l'inconscient, et il secoue la tête.

"Je suis pas soigneur, mais je crois qu'il a perdu trop de sang. La plaie s'infectera pas à cause des flammes, mais je suis pas sûr que ce soit récupérable."

Il se tourne vers une Kélissa en larmes et un Kearnen affecté.

"Et je pense pas qu'ils nous aideront...je comprends, ils ont perdu quelqu'un aussi. On était pas censés tuer qui que ce soit. Assommer ou incapacité, jamais tuer, c'est ce qu'Henry dit toujours...putain."

Il jure, tant pour le mort qu'ils ont causé que ceux qu'ils ont subi. Ses yeux se retournent vers le pauvre gamin, un bref instant, puis se redressent à la question de X'And. Il remue un peu -- juste ce que l'élémentaire lui permet -- l'épaule gauche, comme pour sentir le tatouage, une idée ridicule, avant de répondre.

"Légion Noire. Le bouclier c'est l'Égide du Destin et l'épée c'est la Déicide. j'ai servi dedans pendant la guerre. Ai pris un sale coup pendant l'Assaut et me suis réveillé un mois plus tard. Quand la Légion a été dissoute. Il signifie plus grand chose ce tatouage. Juste que j'ai servi avec des héros."

Sa voix s'étouffe dans une quinte de toux. Il respire quand même mieux, et il se tient surtout très tranquille, en oscillant entre le jeune soldat et X'And, évitant autant que possible de regarder Kearnen.

Derrière X'And, le garde autrefois planté à l'arbre s'occupe de son compagnon qui se réveille doucement, l'aidant à s'asseoir, lui passant à boire.

Lorsque Kearnen approchera Kélissa, il pourra voir que les larmes ont laissé deux longs sillons humides sur ses joues, et que ses yeux s'ouvrent doucement, regardant le visage de son oncle une dernière fois. Elle se tourne ensuite vers le mage en tentant de rassembler son courage. Elle déglutit difficilement, mais affermit sa voix autant qu'elle le peut. En se redressant, elle le remercie d'avoir participé à la défense de la caravane. Sa voix est triste, mais dénuée d'amertume, elle ne semble pas le tenir responsable de la mort de son oncle. Elle lance un coup d'œil autour d'elle et au ciel, évaluant la position du soleil, avant de demander à Kearnen d'une voix faible s'il accepterait d'officier une cérémonie pour Jan à leur prochain arrêt, au prochain point de rassemblement de caravanes, avant de se séparer. Elle lui dit qu'elle peut payer, elle a de quoi couvrir les frais d'inhumation et de cérémonie, et que Jan aurait aimé être accompagné dans ses derniers instants par des gens comme lui, des marchands, des voyageurs, des petites gens du quotidien qui ont chacun une histoire à raconter autour d'un feu, et rien à consigner dans les livres.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

"Je peux faire quelque chose pour lui, oui. Mais je ne suis pas prêtre, je ne prendrai aucun frais de cérémonie non plus."

"Ce ne serait pas honnête de faire ça alors que je me suis joint à vous sans rien offrir."

D'ailleurs laisser Jan étaler par terre de la sorte n'est pas pour plaire à Kearnen, ça ne lui semble pas respectueux pour l'homme.

Il demandera à Kélissa si elle veut déposer son oncle dans la caravane, et dance cas l'aidera elle ou un garde à porter le corps, ou si elle préfère être seule encore un moment avec "lui" avant de repartir.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

"Peu importe, tu porteras le blessé jusqu'à notre prochain point d'arrêt. Si votre dieu a encore des plans pour lui, son histoire ne s'arrêtera pas là.

Quelle idée aussi de jouer les bandits de grand chemin et espérer que tout se passe pour le mieux. Et puis c'est qui ce Henry." Un grand idéaliste, à première vue. L'élémentaire lâche un peu la bride du chef brigand, pour qu'il puisse soulever son camarade. Avec ça sur les épaules, il ne risque pas de leur fausser aisément compagnie. Et X'And compte bien l'avoir en vue, toujours.
Il ne fait aucun commentaire sur la Légion Noire. C'est...Vaguement tragique, le type est pas mort et c'est déjà bien, il est plus soldat, même plus employé on dirait, sinon il ne se serait pas encanailler. C'est moins bien. Mais c'est pas vraiment tragique.

"Juste, je suis là en tant que garde du corps du mage. S'il décide de se débarrasser de vous, j'irais pas prendre votre parti."

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Le capitaine ne prend pas le temps de se plaindre ou de contester. Il est prisonnier et le sait très bien, aussi se baisse-t-il difficilement et passe-t-il le corps de son soldat par dessus son épaule encore valide. Il grimace de douleur, mais s'assure de bien maintenir le jeune gaillard. Avec le poids d'une jambe en moins, c'est déjà ça de gagné, en soi...

"Pas par choix, mais par conviction, pour certains. Henry est notre chef, un ancien légionnaire aussi, Henry Havern. Il veut la dissolution de l'Empire et l'indépendance des royaumes. Et il a beaucoup de partisans."

"Je le suivais juste parce que c'était mon ancien sergent, moi. Mais ce gosse, il était persuadé que sa cause était juste."

Courte pause, le soldat ajuste sa prise sur le gosse, son épaule droite est inutilisable, alors il fait avec ce qu'il a. Il se rend progressivement compte que ça risque d'être la plus longue marche de sa vie, en plus d'être probablement la dernière.

"C'est compris. J'espère juste qu'il vient pas d'Uxphral, dans ce cas."

Le type a l'air résigné, toute sa bravade précédente évaporée au fil des conversations et alors que l'adrénaline quitte son corps, laissant place à la fatigue.
La fatigue, et une grande lassitude.

Kélissa remercie le mage avec tout ce qu'elle peut conjurer de sincérité au travers de ses larmes. Elle demande à Kearnen de l'aider à soulever le corps de son oncle pour le mener au fond de la caravane afin qu'ils l'emmènent, mais se montre elle-même trop faible des genoux pour soulever sa part. L'un des gardes, silencieux, viendra aider Kearnen avec un simple regard d'excuse envers Kélissa. Il a la décence de ne pas parler, de ne pas grogner, de ne rien dire dans cette ambiance tragique. Elle remercie les deux hommes -- le garde et le mage -- d'un hochement de tête appréciatif, et monte avant eux afin de dégager un endroit où déposer le corps. Elle repose également la petite bourse qu'elle tenait ainsi que le couteau, certaine de n'en avoir plus besoin. Elle les aidera à dégager un endroit où poser le corps de façon confortable, puis restera à ses côtés. Le garde se propose de mener la caravane d'une voix faible. Kélissa est replongée dans une sorte de transe, agenouillée près du corps de son oncle. Elle hoche la tête en silence, alors le type se retourne vers Kearnen. En tant que mage de l'ordre d'Enguerrand, ils doivent le considérer comme une certaine forme d'autorité, dans l'Empire, alors il s'en réfère à lui.

La caravane repartira dès qu'il l'aura demandé, bien sûr, reste le cas des deux prisonniers, à voir s'il veut s'en occuper ou les laisser à la discrétion de l'élémentaire qui s'en charge jusqu'à présent.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Il observe le chef bandit récupérer son jeune soldat. L'élémentaire en éprouve intérieurement une grande satisfaction. "Lui aussi c'est un idéaliste ? C'est voué à l'échec. Peu importe le nombre de ses partisans. Tant qu'il n'a pas rallié tous les royaumes, leurs armées et encore un peu d'impériaux en plus. Enfin j'imagine que vous êtes tous libre de perdre le peu de temps dont vous disposez."

Il observe les survivants de l'attaque s'organiser, écoute à moitié -et encore c'est généreux- les fadaises de mortels sur la cérémonie à tenir pour le vieux. On lui demande rien, et c'est pas plus mal, et il sait que la meilleure chose qu'il pourra faire sera d'attendre en silence à l'écart.
Ce qui lui convenait très bien.

Lui aussi attend de voir les instructions de Kearnen.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

Se retrouvant nommé plus ou moins chef de la caravane. Kearnen ordonnera le départ.

Il se dira qu'il est inutile de traîner plus longtemps ici. Ils ne risqueraient que d'attraper d'autres ennuis en s'éternisant sur cette route mal famée.

N'étant pas le propriétaire de la caravane et, considérant les derniers événements, il ne proposera pas au bandit de prendre place dans celle-ci. Bien entendu il comprend que l'homme est exténué et que porter son camarade mourant est un fardeau conséquent. Mais Kearnen n'a pas choisi une vie de bandi...
Disons que sa vie actuelle fut choisie par un autre et que depuis il s'en tient à celle-ci.

*Je ne vais quand même pas leur demander de monter alors qu'ils ont tué son oncle.*

*D'un autre côté, Enguerrand n'approuverait pas qu'on laisse deux hommes mourir aussi cruellement... Même s'ils ont commis des erreurs...*

Il regarde le chef bandit marcher avec son soldat et finit par craquer.

"Viens poser le blessé par ici." Il indique la place juste à côté de lui et non l'arrière de la caravane.

"Toi tu marches en revanche."

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Le capitaine regarde X'And de côté, enfin, en se tournant un peu,, car il lui est impossible de regarder par dessus son épaule droite. Plusieurs émotions passent dans la lueur de ses yeux. Pas de colère, pas non plus de surprise, mais toute une myriade d'autres qui semblent vraiment complexes, difficiles à reconnaître pour l'élémentaire. Au terme de cette réflexion, il dira simplement d'une voix basse.

"Faut bien commencer quelque part, ou rien ne se fait jamais, je crois."

Il est évident qu'il aimerait en discuter plus avant, mais son fardeau et ses blessures, ainsi que le simple fait qu'il soit en captivité, l'empêchent de poursuivre sur ce débat philosophique. Alors que la caravane reprend, il marche, difficilement, claudiquant à moitié sous le poids de son compagnon, mais jamais ne le lâche ou ne l'expose à une branche basse, une racine. Il ralentit parfois, mais ne fait jamais mine de s'écarter du sentier. S'il doit écarter un obstacle, il fera le choix de mettre en avant son épaule blessée, jamais celle portant son compagnon. Les deux autres gardes le regardent parfois avec une sorte de pitié mêlée de respect, mais ont constamment la main près de leur épée et l'œil à l'affût du danger, au cas où.

Lorsqu'il est appelé par Kearnen, l'homme lève la tête avec surprise. Un instant de peur passe rapidement dans son regard, naturel, presque animal, avant que le sens des mots du mage ne le percute. Il marchera encore une seconde ou deux avant d'obéir, non sans lancer un regard interrogateur à X'And. Claudiquant encore un peu, il dépose le jeune soldat amputé à côté du mage et s'assure qu'il est aussi bien installé que possible. Ceci fait, il se tourne de nouveau vers le mage.

"Merci." Lâche-t-il, et son animosité envers Kearnen semble décroître de plusieurs crans.

Il marche avec plus d'aisance, étirant comme il le peut son épaule valide pour soulager la douleur. Ceci fait, il lancera un regard à Kearnen et X'And, successivement, et saisira son épaule droite avec sa main gauche.

"Je peux ?" Demande-t-il, pointant un arbre de la tête, sa gestuelle indiquant son désir de le percuter pour remettre son épaule en place.

Derrière Kearnen, quelques sons étouffés indiquent que Kélissa déplace des choses, mais pas de pleurs ni de voix. La jeune femme est aussi silencieuse qu'elle l'était lors du trajet. Devant lui et autour de X'And, la forêt défile, s'épaississant peu à peu, mais ne montrant aucun signe de menace pour l'instant.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Aux multiples regards que lui lancent l'homme, X'And ne répond qu'avec son célèbre stoïcisme. Lui même n'a pas grand chose à redire, si le mage l'autorise alors il est autorisé, il ne va pas chercher plus loin. Son travail à présent consiste à le surveiller durant le trajet, ce à quoi il s'attèle.

Il ne le dira pas, mais il a hâte de pouvoir se reposer un peu. Ses forces en ont pris un coup mine de rien. Il se surprend même à rêvasser d'un bon bain de flammes.

Il se tance mentalement. Ce genre de luxe, c'est bon pour les faibles.

La nouvelle atmosphère qui règne sur la caravane lui plait. Il trouve que cela sied bien aux humains.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

Kearnen laisse son esprit vagabonder alors qu'il observer la nature autour d'eux.

Quelque peu éreinté et blessé suite au combat qui a eu lieu, il lui est agréable de se reposer un peu et, surtout, de ne pas marcher. Alors qu'il laisse ses pensées tourner en roux libre, une idée lui vient.

Il sort une feuille de parchemin vierge et chiffonnée d'une de ses poches et commence à rédiger quelques notes. Il y ajoute des croquis rudimentaires à côté.

Son inexpérience en soins au combat le taraude et il essaie de transposer à l'écrit une idée de sort de premiers secours.

Le sort s'articule ainsi. Un projectile creux dont l'extérieur est fait d'eau. La carapace d'eau a été créée comme une bulle puis étirée pour créer une petite zone de vide au centre. Alors que le projectile frappe la zone blessée visée par le magicien, l'eau gicle de partout et nettoie très brièvement la blessure puis le vide, que la nature abhorre, attire ce qui y a autour dans une toute petite zone, débarrassant la blessure de l'eau qui a pu y entrer en surface ainsi que toutes les autres saloperies qui peuvent s'y trouver.

C'est alors que vient la seconde partie plus complexe du sortilège puisqu'elle consiste à enflammer l'air au contact de la blessure afin de cautériser l'ensemble.

Une fois plus au moins satisfait du résultat, Kearnen examine en détail ce qu'il vient d'écrire et considère la faisabilité du sortilège qu'il vient de penser. Il a jusqu'alors écrit ce qui lui passait par la tête sans se demander s'il arriverait à réaliser un tel sortilège. Maintenant qu'il a l'ensemble sous les yeux, il l'étudie en détail.

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Sans confirmation ou infirmation de la part de l'un ou l'autre des aventuriers, l'homme se remettra l'épaule en place à l'aide d'un tronc d'arbre adjacent à la route. Retenant difficilement un grognement de douleur, il reviendra ensuite dans le rang, à portée de vue de l'élémentaire, et n'engagera aucune conversation s'il n'y est pas invité. Son regard va entre le mutilé et l'élémentaire, mais se concentre sur la route. Il ne fait aucun geste brusque, aucun geste spécial non plus, d'ailleurs, rien qui indique un quelconque message codé, ou la menace d'une arme.

Le paysage défile durant le voyage, la forêt s'épaissit et se clairseme de façon sporadique, lançant des jets d'ombre et de lumière sur la route et ce qui se trouve entre elle et le soleil. Les animaux vont des bruits qui leur vont très bien, entre les arbres, et ne dérangent pas le convoi durant la marche. La route, toujours bien entretenue, supporte le chariot et les jambes des aventuriers sans crisser, sans se démonter, sans se départir de cette forme de superbe mêlée à la simplicité des routes impériales. Parfois, quelques porte-lanternes en bois sont accrochés aux bords de la route, mais les lumières qu'ils contiennent sont éteintes, et personne ne semble à proximité pour y remédier.

Le crépuscule approche alors que Kearnen finit de rédiger son sortilège et s'y penche. Sur le papier, l'idée lui semble bonne, complexe, car elle requiert l'usage coordonné de deux types de magie à la fois contradictoires et similaires : élémentaires, mais opposées sur le spectre des éléments, mais réalisable. Le plus difficile, en soi, n'est pas tant la coexistence en un seul sortilège de la pyromancie et de l'hydromancie, quoique ce soit déjà un accomplissement suffisant pour être noté, mais cette "zone de vide". Comme l'a très bien spécifié Kearnen dans ses notes, la nature a horreur du vide et fait tout pour le combler, il lui faut donc être capable, pendant la durée d'incantation et de projection du sortilège, de lutter contre les lois de la nature pour l'empêcher de combler ce vide avant que le sort n'ait atteint sa cible. Autrement, toute la partie curative et de désinfection sera inefficace, l'eau s'infiltrera dans la plaie et y sera enfermée par la cautérisation, ou rendra cette dernière plus difficile et douloureuse. Il faudrait donc une puissance magique suffisante pour lutter contre la nature elle-même, ou contourner le problème afin de ne pas dépenser trop de ressources. Ce sont les conclusions que Kearnen peut tirer de ce problème.

Le soleil se couche peu à peu, pour l'instant, rien d'irrégulier depuis l'embuscade. Derrière Kearnen, une voix retentit faiblement. Elle annonce que leur arrêt se trouve à moins d'une heure, le long de la route qu'ils suivent, dans une éclaircie avant transition entre forêt et jungle.

X'And pourra bientôt se reposer.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

La nuit approche et ils ne sont pas arrivés. Il va falloir redoubler de prudence et bien rester vigilant.

X'And, naturellement fera une cible de choix s'ils doivent être attaqués. Mais avec l'éclat qu'offre l'élémentaire, il sera aisé au mage d'éliminer le chef bandit s'il essaie de leur fausser compagnie en pleine embuscade.

Quoique, vu l'intérêt qu'il semblait porter à la survie de son blessé, il est fait peu probable que le chef tente de s'enfuir. Le mage impérial jettera d'ailleurs un coup d'œil vers l'amputé pour constater son état puis il essaiera de voir ce que fait Kélissa. Si elle est toujours auprès de son oncle ou bien si elle est occupée à autre chose à l'arrière.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Enfin une bonne nouvelle. Une halte dans une heure.

Ses pensées cependant sont au diapason de celles de Kearnen, la nuit approche et les risques qui l'accompagnent avec. Pour autant, le coté je-suis-une-lumière-qui-marche ne l'inquiète pas trop, son assurance naturelle d'autant plus renforcée par leur victoire un peu plus tôt.
Il se contente de maintenir une veille vigilante sur le chef bandit, et fait confiance à la fois à son sens de l'ouïe, au reste de la caravane et à la bonne fortune pour déjouer une potentielle embuscade.

Cependant, il relève l'intérêt de son protégé pour la jeune femelle. Mais sans parvenir à déterminer si c'est du fait d'une quelconque convention sociale imposant de se soucier du bien-être des autres et particulièrement des femelles-qui-viennent-de-perdre-un-proche, ou si c'est en vue de "mettre l'épée dans le fourreau" aka "faire la bête à deux dos".
Des expressions parfaitement indéchiffrables selon lui.
Y'a même pas d'épée.

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Le cortège avance à un bon rythme au fil des pensées des deux aventuriers. Le bruit des roues sur la route accompagne leur réflexion d'une mélodie irrégulière dont l'agréabilité tient au goût de chacun. Les deux gardes de caravane sont à l'affût, les bêtes sont calmes, cependant, et tout semble aller de bon train.

.Le prisonnier aux côtés de Kearnen semble s'être endormi, il ne bouge plus du tout, difficile-même à dire si sa poitrine se soulève encore ou non. Si le mage approche la main de ses voies respiratoires, il pourra sentir un très mince filet d'air, s'il pose la main sur son cœur, il sentira un battement, lent, faible.
L'homme est aux portes de la mort.

Le prisonnier, lui, respecte sa part du marché. Il se tient près de la caravane, assez visible pour que tout le cortège puisse poser les yeux sur lui, et pour que toute personne cherchant à l'attaquer le voie également. Il exhibe douloureusement son tatouage à la vue de tous, moins pour impressionner les foules que pour dissuader les importuns, et ç'a l'air de bien marcher.

En se retournant durant le trajet, Kearnen verra Kélissa occupée à préparer des ingrédients dans diverses fioles étalées autour de ses genoux. Elle semble se concentrer sur ses méthodes et ne prêter attention à rien d'autre au monde, pas même au cadavre de son oncle allongé à moins d'un mètre d'elle.
Une façon comme une autre de s'occuper l'esprit.

X'And, perdu dans ses réflexions métaphysiques et l'observation minutieuse des faits et gestes de son dernier adversaire, pourra voir l'obscurité envahir la forêt alors que le soleil se cache derrière l'horizon. La nuit tombe, révélant un tout nouvel environnement dans lequel les aventuriers doivent progresser. Bien heureusement, ils n'ont pas à le faire longtemps. Au loin, quoique guère si loin en réalité, des sons leur parviennent, des sons de communauté, et la lueur de torches.

**Angaram** Messages : 134 Date d'inscription : 05/06/2018

Kearnen fait presser le pas aux bêtes dès lors qu'ils sont à portée de vue de ce qu'il espère être un regroupement de caravanes.

C'est a priori sa dernière nuit en compagnie des mar... de Kélissa. Demain ils se sépareront et lui continuera sa mission.

Cela pose donc une question, que faire du chef bandit ? Il ne peut pas le laisser se balader librement après ce qu'il a entendu de l'homme. Le tuer ? C'est une option mais ça ne plait guère à Kearnen. Il est mage de guerre, pas exécuteur.

Il essaierait bien de raisonner l'homme en lui disant de se mettre au service d'une meilleure cause mais il imagine déjà que débattre avec un bandit va avoir raison de sa patience. Rapidement.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

L'élémentaire est loin des préoccupations de Kearnen. S'il n'a pas oublié le banditisme de leur prisonnier principal, il n'en a plus vraiment grand chose à faire. Qu'il vive, qu'il meurt.

L'espace d'un instant, son regard dérive vers le chariot, où repose le second bandit.

Il ne s'y arrête pas. Il continue jusqu'à la lueur de torches plus loin. Le feu, quelle vision réconfortante. Et il était certain de ne pas être le seul à penser cela.
Pourvu que le lendemain soit au moins animé.

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

Plongés dans leurs réflexions, les aventuriers arrivent sans encombre au camp de passage des marchands. Celui-ci se présente un peu différemment du précédent, les arbres plus proches requérant une vigilance accrue. Plus de gardes, des vigiles plus nombreuses par relais, parfois mieux équipées, aussi. De nombreuses caravanes, mais assez d'espace pour eux, heureusement. Peu avant l'arrivée au camp, Kélissa sortira de la caravane et mènera le pas, une sacoche en cuir contre sa hanche. Si interpellée, elle répondra par un sourire de façade et une réponse bateau, invoquant sa responsabilité de présenter les documents nécessaires, ce qu'elle fera d'ailleurs auprès de la vigile, assurant au groupe un sauf-conduit dans le cercle de caravanes.

Elle l'interrompra cependant avant que celle-ci n'entre, lançant un regard au soldat à la jambe manquante, immobile. Retirant le gant brun de sa main gauche, elle en porte le dos au front, puis au cou du jeune homme, puis regarde Kearnen avec un air désolé, professionnellement désolé, de ceux qui sont souvent désolés mais en ont tellement l'habitude que ça devient presque une mimique traditionnelle, chez eux.
Le soldat est mort sur le trajet.

Elle s'adresse au mage, lui demandant, entre autre, ce qui s'est passé, comment c'est arrivé, s'ils ont perdu du matériel ou d'autres personnes dans la forêt -- ce afin d'envoyer des équipes de récupération pour offrir une sépulture aux corps -- s'ils ont des blessés...
Et, après un regard en biais aux compagnons du mage, pourquoi le type casqué a des blessures qui ont l'air de vachement correspondre à des traces de griffes et de brûlures, soit exactement ce que semblerait délivrer le compagnon très coupant et très brûlant du suivant d'Angaram.

X'And, s'il s'essaie à observer son environnement, ne trouvera aucune caravane qui corresponde à ce qu'il a pu voir lors du précédent arrêt. Pas d'elfe noir à capuche, pas de paladin à la voix insupportable, et, pour l'instant, personne en train de se percuter avec des positions étranges ou de crier. Peu d'enfants aussi, presque pas, à vrai dire. Parmi les groupes qui sortent un peu de l'ordinaire, un groupe de quatre aventuriers, un orc, un elfe et deux humains, semblent discuter autour d'un jeu de papiers, ou de cartes. L'un est à peu près aussi épais qu'un ours, et probablement aussi poilu, tandis que les trois autres, à grands renforts de gestes et de parole, prennent à peu près autant d'espace que leur ami taciturne. Eux, ils font du boucan.

Personne ne semble vraiment faire attention aux nouveaux arrivants, l'heure du repas semble approcher cependant, car plusieurs caravanes ont déjà commencé à faire cuire leurs aliments.
Rien d'aussi convivial que lors du précédent arrêt cependant.

**R'Lysha** Messages : 312 Date d'inscription : 03/05/2018

Il ne fera pas de commentaire sur le décès du jeune bandit. C'est dommage. Voila, dommage.

Après un regard à Kearnen, qui semble relativement occupé avec la femelle humaine, puis au chef bandit capturé, il décide d'emmener celui-ci à l'écart. Pourquoi pas rejoindre le groupe d'aventuriers.
Il pousse doucement le brigand dans le dos, comme un encouragement. "Navré pour le gamin." Fut tout ce qu'il lui glissa.

Il observa le jeu du groupe par dessus leurs épaules. Après quelques secondes, il commença : "Qu'est ce que vous faites ? C'est un "jeu" ?" Il sous entendait "C'est ça que vous appelez un jeu ? C'est quoi ?". Mais autant faire simple. En plus, il tentait de se mêler aux gens normaux. Pour faire des progrès sur le plan social. Ca peut servir. De temps en temps. A l'occasion. Un peu.

Il prit le temps d'observer un peu plus chacun d'entre eux. L'orc lui plaisait bien. Il avait la carrure solide, et par extension, devait être un bon combattant.