Re: [Campagne] Orlana, l'Ordre et le châtiment

**Vako** Messages : 85 Date d'inscription : 06/03/2019

L'équipe Omicron, du moins trois de ses agents porte Maessia et progresse en même temps que la procession de captifs.

Delta s'est rapprochée du capitaine impérial, les agents ne lui parlent pas tout de suite, mais il restent à proximité si jamais ce dernier prépare quelque chose ou bien remarque un détail d'intérêt.

Leur séparation avec Maessia s'annonce rapidement inévitable, Omicron 2 caresse la joue de la magicienne dans l'espoir de la faire revenir à elle-même.

[hrp] Jet d'int Maessia sous 55

**Le Juge** Admin Messages : 1750 Date d'inscription : 27/04/2018

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**Ryxlotl** Messages : 130 Date d'inscription : 23/01/2019

Vient le tour du groupe comprenant le capitaine impériale. Puis juste après, celui de l'équipe Delta. Ils sont emmenés à l'intérieur de la cathédrale décrépie. L'atmosphère à l'intérieur est froide, des chandelles sont allumés de façon éparses, simplement pour compléter la luminosité pâle et grisâtre qui règne, même dedans. Delta peut apercevoir des rangées de banc, assez standard. Mais là où devrait se trouver l'autel, un groupe de cultistes est actuellement occupé à gribouiller des choses à la craie blanche sur le sol. Un autre tient un livre démesuré, d'apparence ancienne, pour son collègue.

Au delà de l'autel, une grande porte double fermée.

Delta est emmené sur la gauche juste après l'entrée, on leur fait descendre un escalier droit, aux marches raides. En bas, un couloir. Long, très long. De part et d'autre, des geôles, contenant des groupes de gens, par cinq. Que des hommes, que des femmes, jamais mixte. Il y a déjà des prisonniers, autres que l'armée impériale. Des paysans, des voyageurs, humains, elfes, même des nains et des orcs.
On les fait progresser, jusqu'à une cellule, mitoyenne à celle du capitaine. Un acolyte noir en faction ouvre la porte de métal. S'ils ne tentent rien, on les fera simplement entrer dedans et la porte sera verrouillée.

Pendant ce temps, d'autres groupes affluent, Maessia est transportée par les autres femmes de son groupe, jusqu'à leur propre cellule, éloignée de celle de Delta de quelques mètres à peine.

Omicron peut noter que l'armée de monstres se retirent. Ou bien est-ce la brume qui les emporte avec elle ? Difficile à dire, néanmoins elles sont de moins en moins nombreuses. Ils sont emmenés à leur tour, précédés de peu par le Cardinal. Ils peuvent apercevoir celui-ci aller s'enfermer derrière les grandes doubles portes du fond. Son bureau peut-être.
A leur tour, on ira les mettre dans une cellule, à coté de celle de Delta.

**Vako** Messages : 85 Date d'inscription : 06/03/2019

Les agents impérieux se laissent conduire à leurs cellules. Bien que l'armée ennemie se retire, tenter quelque chose maintenant de solderait par la mort certaine de plusieurs agents. Et le cardinal, comme il se fait appeler, semble très bien avoir compris ce qu'était Vako.

Ils se tiendront donc à carreau pour l'instant. Observant, prenant un maximum de renseignement sur l'adversaire et cherchant une opportunité…

Delta s'occupera dans un premier temps de scruter chaque centimètre carré de la cellule. Y a-t-il un moyen de s'échapper ? Ils vérifient que rien d'utile ne traine ici, quelque chose qui pourrait leur servir, mais l'objet le plus commun peut se révéler utile. Surtout lorsque l'on s'appelle Vako.

Omicron scrute les prisonniers, les agents notent où se trouvent les cellules des soldats, le capitaine et Maessia. Ils se font un plan mental des geôles qu'ils essaient de coller au plan général. C'est à dire ce qu'ils ont vu de la cathédrale.

**Ryxlotl** Messages : 130 Date d'inscription : 23/01/2019

Le souterrain où se situent leurs prisons ne semble que légèrement surveillé. Une paire de gardes cultistes, ceux portant une hallebarde et un casque intégral, s'occupe de remonter l'allée jusqu'aux dernières cellules, puis faire demi-tour. Ils se croisent au milieu. Une rotation complète leur prend une dizaine de minutes. En dehors de ces deux là, il ne semble pas y avoir d'autres ennemis à cet étage. Ils ne prêtent pas la moindre attention aux divers appels et requêtes qui peuvent leur être adresser.

Dans leurs cellules, pas grand chose. Trois ou quatre brins de paille séchés se battent en duel au sol, étalés piteusement dans une couche de poussière et de crasse impressionnante, avec des fragments de pierre de la taille d'une phalange, pour les plus gros. Les murs sont de pierre, néanmoins leur robustesse est à l'image du lieu : branlante, âgée. Le mortier qui les maintient ensemble est encore assez solide pour que les briques ne se descellent pas à la main néanmoins.
Avec assez de force et de détermination, enfoncer la grille de leur cellule pourrait se faire. Néanmoins, le bruit que cela générerait suffirait à alerter tous les étages au dessus, et les ennemis avec.
Point d'objet "civilisé", ni d'arrangements "confortable". Pas même un trou dans le sol pour les commissions.

Omicron peut relever que Delta se trouve à sa gauche, et le capitaine encore à gauche. Sur leur droite, des soldats masculins. En face, les soldats féminins. Les lanceurs de sorts ont été regroupés entre eux, par cinq comme les autres, et placés dans des cellules, sans vraiment d'ordre apparent. Point de quartier particulier pour eux, ils se situent plus loin à droite. Omicron peut en déduire que Maessia doit être quelque part dans la rangée de cellules en face et vers la droite.

Peu de temps après qu'ils aient tous fini en prison, cinq cultistes-gardes descendent et viennent sortir de leur geôle cinq soldats. Ils remontent à l'étage avec.

**Vako** Messages : 85 Date d'inscription : 06/03/2019

Un agent de l'équipe Omicron tâtera chaque mur de sa cellule en y donner de petits coups de botte. Il compare la résonnance du son qu'il y produit. Les murs de gauche et droite devraient sonner creux puisqu'il y a une cellule de l'autre côté.

*Donc, celui de derrière, s'il sonne de la même manière que les deux autres, c'est qu'il peut être creux, enfin donner sur du vide*

Un autre agent s'appuie de manière nonchalante contre la grille. Il surveille les allées et venues des gardes.

Un troisième agent commence à ramasser quelques pierres, les plus pointues ou plates selon ce qu'il trouve et il les fourre dans ses poches. Vieux mortier, pierre de taille, il suffit juste de trouver où faire un trou.

Enfin un quatrième agent inspecte la grille et notamment les endroits où celle-ci est accrochée au mur. Il regarde si celle-ci peut être tombée en enlevant quelques pierres... si les gonds sont des demi-cylindres... ou bien s'il faudrait abattre un pan entier de mur pour sortir.

**Ryxlotl** Messages : 130 Date d'inscription : 23/01/2019

Comme l'imagine l'agent Omicron, les murs de gauche et droite de leur cellule sonne bien creux. S'il essaie celui de derrière, celui ci sonnera plein. Point de vide ou de creux de ce coté.

Le second agent peut voir que la plus grande période où aucun des deux gardes n'a leur cellule en vue est de cinq, voir six minutes. Plus précisément, lorsqu'un garde parvient à l'escalier, il met un peu moins de deux minutes à parvenir devant leur cellule. Après quoi il met probablement trois minutes pour parvenir à la moitié du couloir, où il croise son collègue. Ce collègue met à son tour trois minutes pour passer devant la cellule des agents, continuer pendant encore deux minutes jusqu'à l'escalier, et le cycle se répète.

Le troisième agent ne met la main que sur des petits morceaux de mortier s'effritant dans ses mains. Les cailloux, il ne peut ramasser que des petits graviers, pas plus gros que la troisième phalange de son petit doigt.

Le quatrième agent, au terme de son inspection, conclu que la grille pourrait probablement être descellée en n'enlevant que quelques pierres.

De l'escalier, des cris de douleur, rapidement arrêtés.

Déjà, des murmures parmi les soldats, qui se rendent compte que leur adversaire ne respecte que moyennement sa parole de ne pas leur faire plus de mal.